L’humoriste béninois Axel Merryl a réagi aux polémiques engendré par le problème de son visa. Dans un message dévoilé sur ses réseaux sociaux, l’artiste béninois invite les uns et les autres à ne pas faire de sa situation, une affaire politique.
Lors de son intervention sur un live Tiktok animé par Amiral Dav, l’artiste béninois Axel Merryl a révélé qu’il est bloqué au Bénin depuis environ trois mois pour défaut de visa alors qu’il devrait se rendre en France pour finir ses études. Très vite, la nouvelle a été prise à cœur par les internautes qui lui ont exprimé leur soutien en invitant le gouvernement à trouver une issue favorable à sa situation.
Mais pour Axel Merryl, la faute n’est pas aux autorités béninoises. « C’est bien de ma faute si j’ai eu un problème pour retourner en France parce que j’ai pris le risque de venir au Benin tourner le film dans lequel je devais être en sachant que mon titre de séjour allait expirer en dehors du territoire Français. Vous le savez tous que c’est interdit de quitter le territoire quand on n’a pas au moins un récépissé donc c’est entièrement de ma faute » a expliqué Axel Merryl Sofonnou.
Dans son message, il invite ses soutiens à ne pas mêler la politique à sa situation. « N’utilisez pas mon cas ou mon nom pour faire vos luttes contre lés autorités ou autres. Ça s’est passé depuis 3 mois mais je n’en ai jamais parlé. Si j’en ai parlé, c’était pour montrer toutes les difficultés que j’ai actuellement mais qui ne m’empêchent pas de faire ma passion coûte que coûte. Et montrer qu’on peut exercer sa passion partout dans le monde si on le veut », a-t-il indiqué.
Axel Merry estime qu’il y a longtemps qu’il a arrêté de se plaindre. « J’ai juste choisi entre représenter mon pays en participant à un film culturel dans mon pays au lieu de rester dans le pays des autres, c’était un risque et je l’assume », a-t-il justifié. C’est fort de cela que Axel Merryl préfère ne pas trop tirer sur la situation qui fait déjà grand bruit. « Les activistes, SVP laissez comme ça, je vais me débrouiller seul », a-t-il souhaité.