Invité de l’émission Cartes sur table diffusée ce dimanche 6 juillet 2025 sur Océan FM, Jean-Baptiste Elias, président du Comité de pilotage de l’audit du fichier électoral (Copil), est revenu sur les modalités de sélection des experts internationaux chargés de conduire l’audit du fichier électoral en vue des élections générales de 2026.
Face aux journalistes Sosthène Fadaïro et Aziz Adam Soulé, il a expliqué que 32 candidatures avaient été reçues à la date du 13 juin, provenant de divers pays. Parmi elles figuraient 6 experts béninois, 5 Français, 4 Nigériens, 3 Ivoiriens, ainsi que des postulants originaires du Togo, du Mali, du Sénégal, de la RDC, de l’Italie, de Madagascar, de la Mauritanie, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry et du Canada.
« L’examen des candidatures a été confié à une commission technique, qui a travaillé du 16 au 25 juin », a précisé M. Elias.
Le rapport de sélection, rendu public dans le quotidien La Nation et diffusé sur les réseaux sociaux, a abouti à la désignation de quatre experts internationaux, sélectionnés pour leur profil technique et leur expérience avérée dans le domaine électoral.
Les experts à Cotonou dès le 6 Juillet
Justifiant le choix de recourir à des compétences étrangères, Jean-Baptiste Elias a insisté sur la complexité de l’exercice :
« C’est un travail scientifique qui nécessite une certaine expertise. Ne fait pas un audit électoral qui veut. Il faut des compétences, une formation solide et une véritable expérience », a-t-il souligné.
Les quatre experts sont attendus à Cotonou ce même dimanche 6 juillet. Leur mission consistera à analyser en profondeur le fichier électoral en amont du double scrutin présidentiel et législatif prévu en 2026.
Dans un souci de transparence, le président du Copil a annoncé avoir adressé des correspondances officielles à l’ensemble des partis politiques, qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition, pour les convier à une rencontre avec les auditeurs. Cette étape vise à associer toutes les forces politiques au processus et à renforcer la crédibilité de l’exercice.