L’ancien président socialiste publie mercredi 7 septembre son dernier livre, Bouleversements. Dans son ouvrage, l’ex-chef de l’Etat Français dépeint un président russe maître dans l’art de la « digression interminable » et pratiquant l’art du mensonge.
« Il est des rencontres qui sont des révélations. » C’est ainsi que François Hollande qualifie celle qu’il a eue le 1er juin 2012, à peine élu président, avec Vladimir Poutine. Dans le livre « Bouleversements » qu’il a publié ce mercredi 7 septembre, l’ancien chef de l’Etat raconte que son homologue russe demande ce jour-là du papier et un crayon.
Dans son livre, il a donc choisi de remonter à l’année 2012 qui marque le retour de Vladimir Poutine au pouvoir et l’arrivée imminente de Xi Jinping en Chine. Car, selon l’ancien locataire de l’Élysée, ce qui se joue actuellement est bien plus qu’une tentative de la Russie de mettre la main sur une partie de l’Ukraine, il y voit une guerre de civilisation menée conjointement par les deux leaders qui, nous assure-t-il, sont persuadés que leurs régimes sont les plus solides et qu’ils doivent se soutenir face à l’Occident.
« Mon rôle, a-t-il expliqué, ce mercredi 7 septembre, à La Dépêche, c’est de convaincre l’opinion publique que ce qui se joue actuellement c’est la confrontation entre deux systèmes, l’un autoritaire l’autre démocratique ». « C’était une attention habile autant que délicate. Poutine aime faire tomber les barrières et surprendre. Mais il est aussi capable de colères plus ou moins feintes dès qu’il sent une résistance », rapporte encore le socialiste. « Il pratique un art éhonté du mensonge très élaboré », « non le mensonge par omission ni le simple arrangement avec la vérité mais le mensonge énorme, invraisemblable, et pour cette raison déconcertant », avance François Hollande.
L’ancien président se montre d’ailleurs inquiet sur la capacité de l’Occident à gagner cette guerre des idées : « Nos démocraties sont vacillantes et Vladimir Poutine le sait », nous assure l’ancien président qui ajoute, « son calcul c’est que le temps joue pour lui parce que les opinions publiques européennes, qui aujourd’hui soutiennent l’Ukraine, peuvent, demain, préférer payer moins cher leur gaz ou leur électricité. Il sait que les Russes ont l’habitude de souffrir et que les Européens, eux, ne veulent pas vivre douloureusement ».
Et lui? Il pratique l’are beau de la véritré! Mon oeil!!!!!!!!