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Umaro Sissoco Embalo: « Moi, à  la place des Maliens, j’aurais relà¢ché ces 49 soldats »

A quelques heures du sommet extraordinaire de la CEDEAO qui sera essentiellement axé sur la sécurité et la situation des 46 militaires ivoiriens encore détenus et inculpés au Mali, le président de la Guinée-Bissau et actuel président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo, soutient que les soldats ivoiriens arrêtés à Bamako, ne sont pas des « mercenaires ».

DIPLOMATIE
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Présents à New York pour la 77è session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, les dirigeants de la CEDEAO vont se retrouver en sommet, jeudi, pour discuter des questions de la région ouest-africaine. Entre autre sujets de ce sommet, figurent la sécurité et la situation des militaires ivoiriens arrêtés et détenus au Mali. Sur ce sujet, le patron de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo, contredit la version malienne qui juge de « mercenaires », lesdits soldats.

« Moi, je pense que ce ne sont pas des mercenaires. On vient de voir, avant-hier, la déclaration du Secrétaire général de Nations unies qui dit que ce ne sont pas des mercenaires. Moi, à la place des Maliens, j’aurais relâché ces 49 soldats », a déclaré Umaro Sissoco Embalo dans une interview accordée à RFI.

Tout est sur la table

Le dirigeant de l’organisation ouest-africaine a affirmé qu’il n’y aura pas de contact avec la délégation malienne à ce sommet: « Non, ce n’est pas prévu. Depuis que j’ai pris la fonction de président en exercice, je n’ai pris aucun contact avec Goïta. Donc, il n’est pas prévu non plus que je rencontre la délégation malienne ».

Sur la question de possible sanction contre le Mali, Embalo affirme que « tout est possible. Tout est sur la table. On va réexaminer aussi, depuis que l’on a levé les sanctions, où nous en sommes. Parce que l’on ne peut pas banaliser notre organisation sous-régionale. Il y a des principes de la Cédéao et tout le monde doit les suivre ».

Les quarante-neuf (49) soldats ivoiriens déployés au Mali, ont été interpellés, le 10 juillet 2022, à l’aéroport de Bamako au motif que leur arrivée sur le sol malien n’avait pas fait l’objet de notification ni d’autorisation préalables.

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