Au Mali, le Premier ministre, Choguel Maïga, a fermement rejeté l’idée de négocier avec les groupes rebelles, préférant une approche plus résolue pour préserver la souveraineté et la dignité du pays.
Le Mali a marqué, le dimanche 18 août 2024, le quatrième anniversaire du coup d’État qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta. À cette occasion, Choguel Maïga a abordé la question de la crise sécuritaire et les récentes demandes de dialogue avec les terroristes formulées par certains Maliens.
« Nous n’accepterons jamais de subir encore l’humiliation que notre peuple a subi pendant 30 ans », a-t-il affirmé. Selon lui, il est inconcevable de dialoguer avec ceux qui se livrent à des actes de violence. « Lorsque des citoyens maliens se mettent à assumer un acte terroriste (comme) la tuerie des populations qui étaient dans le bateau de Tombouctou, vous voulez qu’on aille négocier, leur parler ? Il faut les poursuivre et les juger », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a ajouté que si les terroristes souhaitent négocier, ils doivent revenir comme des citoyens maliens et se soumettre à la justice. « La justice peut les libérer, et les Maliens peuvent pardonner », conclut Choguel Maïga.
