Depuis plusieurs mois, les autorités béninoises multiplient les initiatives pour rendre les routes plus sûres. La Police républicaine est en première ligne de cette mobilisation, enchaînant campagnes de sensibilisation, contrôles inopinés, retraits de véhicules vétustes et sanctions pour excès de vitesse.
L’objectif est d’ enrayer l’insécurité routière et prévenir les drames. Mais les derniers chiffres publiés par la Police républicaine sur sa page Facebook viennent rappeler que le défi est loin d’être gagné.
Sur le terrain, les efforts sont pourtant bien visibles. En 2025, les contrôles se sont intensifiés sur les axes les plus fréquentés du pays. Les infractions liées à la surcharge, aux véhicules hors gabarit ou en mauvais état sont régulièrement sanctionnées.
Des opérations radar sont menées sur les corridors stratégiques et les campagnes de sensibilisation se multiplient aussi bien en ville qu’en périphérie. La lutte contre le rançonnement, fléau insidieux mais bien réel, fait également partie des priorités affichées.
Cependant, les résultats peinent à suivre. Entre le 6 mai et le 4 juin 2025, plus de 5 000 infractions ont été recensées. Parmi elles, près de 2 500 concernent l’excès de vitesse, et plus de 600 le non-respect des feux tricolores. D’autres comportements à risque sont régulièrement observés: usage du téléphone au volant, non-respect des distances de sécurité, conduite sous l’emprise de l’alcool ou de drogues, fatigue, ou encore mauvaise signalisation sur certaines zones de stationnement.
Dans ce contexte, la Police républicaine en appelle à la responsabilité de chacun. Elle rappelle que la vitesse est limitée à 50 km/h en agglomération et à 90 km/h hors agglomération, sauf indication contraire. Elle insiste également sur la nécessité de protéger les usagers les plus vulnérables : les enfants, les personnes âgées, les cyclistes, les malvoyants, mais aussi celles à mobilité réduite.