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Omicron : ce que l’on peut retenir du nouveau variant Covid-19, découvert en Afrique du Sud

Origines, mutations, efficacité des vaccins ou encore gravité de la maladie : ce que l’on peut retenir du variant Covid-19, découvert en Afrique du Sud.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les scientifiques sud-africains suivent, de très près, l’évolution du nouveau variant, identifié en Afrique du Sud, entre temps connu comme le B.1.1.529, et rebaptisé Omicron.

Dès lors, plusieurs pays européens ont fermé leurs frontières à tous les vols, en provenance de la région d’Afrique australe, suscitant colère et indignation des pays de la zone, qui disent avoir été « punis pour avoir dévoilé la vérité », rapportent les médias.

En effet, les affres de ce nouveau variant Covid-19, rebaptisé Omicron, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), font grincer des dents, car il présente un nombre de mutations inhabituellement élevé et serait très transmissible. Vendredi dernier, l’OMS l’a même classé comme «préoccupant».

Les chercheurs travaillent d’arrache-pied pour décortiquer ce mal et apporter des solutions à la masse. Ci-dessous, quelques éléments, issus des recherches des experts sud-africains, selon des sources de l’OMS.

Origine

On ignore actuellement d’où provient ce variant, mais des chercheurs sud-africains ont été les premiers à annoncer cette découverte, le 25 novembre. À cette date, des cas avaient été détectés à Hong Kong et au Botswana. Un jour plus tard, Israël et la Belgique ont suivi.

Mutations

David Unal sur Twitter : « Le variant #Omicron possède 32 mutations sur la protéine spike, contre 2 à 4 pour les variants alpha, beta et Delta https://t.co/UdTHVn6qS1 » / Twitter

Selon l’AFP, qui cite Mosa Moshabela, professeur et chargé de recherche et d’innovation à l’université du KwaZulu-Natal, le variant Omicron présente «le plus grand nombre de mutations que nous ayons vues à ce jour», ajoutant que «certaines ont déjà été observées, comme dans le Delta et le Beta, d’autres nous sont inconnues (…) et nous ne savons pas comment cette combinaison de mutations se traduira».

Dans la protéine spike, clé d’entrée du virus dans l’organisme, les chercheurs ont observé plus de 30 mutations, une différence marquée par rapport aux autres variants préoccupants.

Transmissibilité

John Burn-Murdoch sur Twitter : « Five quick tweets on the new variant B.1.1.529 Caveat first: data here is *very* preliminary, so everything could change. Nonetheless, better safe than sorry. 1) Based on the data we have, this variant is out-competing others *far* faster than Beta and even Delta did 🚩🚩 https://t.co/R2Ac4e4N6s » / Twitter

Selon les chiffres officiels, le taux de positivité quotidien de Covid a augmenté rapidement, cette semaine. Il est passé de 3,6%, mercredi, à 6,5%, jeudi, puis à 9,1%, vendredi.

«Certaines des mutations, qui sont exprimées, ont précédemment montré qu’elles permettaient au virus de se propager facilement et rapidement. Pour cette raison, nous soupçonnons que le nouveau variant va vite se propager», poursuit le professeur Moshabela.

Immunité et vaccins

Au vu de certains cas de réinfection, «plus nombreux que lors des vagues précédentes», il est possible que le variant échappe à l’immunité, selon M. Moshabela, qui fonde ses observations sur les toutes premières données.

Cela pourrait réduire l’efficacité des vaccins, dans une mesure qui reste à déterminer.

Gravité de la maladie

C’est la grande inconnue. Le variant n’est détecté que depuis une semaine, ce qui laisse bien trop peu de temps pour déterminer cliniquement la gravité des cas d’Omicron.

Au demeurant, les experts du monde entier suivent ce virulent variant, comme du lait sur le feu.

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