Les autorités russes ont interpellé un citoyen ouzbek soupçonné d’être impliqué dans le meurtre récent du lieutenant-général Igor Kirillov, a annoncé mercredi le Comité d’enquête russe.

Âgé de 29 ans, le suspect est accusé d’avoir mené, mardi, une attaque terroriste ayant causé la mort du chef des troupes de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, ainsi que celle de son assistant. Selon les autorités, il aurait été recruté par les services de renseignements ukrainiens et aurait reçu un engin explosif artisanal à son arrivée à Moscou.

En effet, l’appareil aurait été placé sur un scooter électrique stationné près de l’entrée de la résidence de M. Kirillov. Le suspect aurait également loué un véhicule pour surveiller les lieux et installé une caméra permettant de transmettre des images en direct aux organisateurs de l’attentat, basés à Dnipro, en Ukraine.

Dès que les deux responsables auraient quitté le bâtiment, le suspect aurait déclenché l’explosion à distance. En contrepartie de cet acte, il lui aurait été promis une récompense de 100 000 dollars et une réinstallation dans un pays européen, selon la même source.

Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné, ce mercredi 18 décembre, à une peine d’un an de prison ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes. Son avocat a annoncé que l’ancien président de la République « se conformera » à cette sanction, tout en saisissant la Cour européenne des droits de l’homme pour contester la décision des juges français.

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy, rendant définitive sa condamnation, une première historique pour un ancien chef de l’État. En plus de la peine de prison, l’ex-président écope de trois ans d’inéligibilité. Désormais applicable, cette peine sera aménagée sous la forme d’un bracelet électronique, dont les modalités seront fixées par un juge de l’application des peines.

Nicolas Sarkozy, âgé de 69 ans, a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, conclu avec son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert un « pacte de corruption ». Ce dernier prévoyait que Gilbert Azibert transmettait des informations confidentielles et tente d’influencer une procédure judiciaire dans l’affaire Bettencourt, en échange d’une intervention de Nicolas Sarkozy pour un poste honorifique à Monaco. Les trois protagonistes ont été condamnés à des peines identiques, et Thierry Herzog s’est vu interdire l’exercice de sa profession pendant trois ans.