Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, a vigoureusement rejeté, mercredi, les accusations « sans fondement » formulées par ses homologues du Groupe des Sept (G7) lors de leur récente rencontre en Italie.
Cette déclaration intervient un jour après que les ministres des Affaires étrangères du G7 ont rendu publique une prise de position condamnant les frappes de missiles de représailles lancées par l’Iran contre Israël, le 14 avril et le 1er octobre. Le G7 a également accusé Téhéran de soutenir la Russie dans son conflit avec l’Ukraine en fournissant des missiles balistiques et des drones.
M. Baghaei a qualifié ces accusations de « totalement infondées et contestées », soulignant qu’elles reflétaient « les démarches illégales, injustes, unilatérales, discriminatoires et coercitives du G7, et de certains de ses membres, qui ont gravement compromis la paix et la sécurité internationale ». Selon lui, le G7 a enfreint les principes des relations internationales en adoptant des positions « doublement sélectives » sur plusieurs questions mondiales.
De plus, il a ajouté que le G7 ne représentait pas la communauté internationale et n’avait aucune légitimité morale pour dénoncer les violations des droits de l’homme à travers le monde, en particulier en Palestine occupée et au Liban, compte tenu de son hypocrisie face aux violations flagrantes des droits de l’homme et du droit humanitaire.
M. Baghaei a enfin rappelé le droit légitime de l’Iran à se défendre contre « l’agression israélienne », conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international, précisant que l’Iran demeurait pleinement conscient de ses responsabilités en matière de sécurité et de stabilité en Asie occidentale et qu’il continuerait à travailler en ce sens.
