Lors de la fermeture de l’exposition des trésors royaux au Palais de la Mirina, le ministre de la culture est revenu sur la polémique suscitée par le dévoiement progressif de la statue de l’amazone. Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola a reprécisé la vision du gouvernement à travers cette oeuvre érigée sur le boulevard de la Marina.
C’est désormais clair. La statue de l’amazone n’est pas exclusivement dédiée à la reine Tassi Hangbè, encore moins à Agoodjié. Selon le ministre du Tourisme, des Arts et de la Culture, il s’agit d’une oeuvre qui célèbre de façon générale l’héroïsme féminin béninois. « Nous avons là, à travers cette amazone, la figure de l’héroïsme féminin béninois, du courage, de la bravoure, de la splendeur, de la fierté féminine béninoise », a déclaré Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola.
C’est une figure qui valorise notre pays. C’est un encouragement à nos femmes à continuer cet engagement, ce combat de tous les jours.
Jean-Michel Hervé Babalola
La statue de l’amazone est, selon le ministre, un hommage mérité rendu à « nos mères, nos femmes, nos filles d’hier qui ont su avec courage et bravoure défendre les frontières d’un royaume et qui aujourd’hui continuent de défendre les frontières d’une République, et qui tous les jours à travers le marché, leur engagement citoyen, continuent de nous montrer cette figure moderne, cette figure de courage ».
Union sacrée autour de l’amazone…
Pour le ministre, tous les Béninois doivent se retrouver à travers la statue de l’amazone. « Je voudrais dire que chacun de nous, du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest, du Centre, quelles que soient nos barrières religieuses, les frontières culturelles, nos sensibilités politiques, chacun de nous peut se retrouver à travers cette figure de l’amazone béninoise », a-t-il souhaité.