La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie, dimanche 30 mai, à Accra, au Ghana, pour décider de la conduite à suivre face au deuxième coup d’Etat survenu au Mali. A cette assise sous-régionale, le Bénin ne s’est pas retenu de condamner ce nouveau putsch, réitérant sa solidarité au peuple malien, qui traverse une période sensible de son histoire politique.
Le chef de la diplomatie béninoise, Aurélien Agbénonci, a dévoilé la position du Bénin au sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali. Le ministre béninois des affaires étrangères a condamné avec fermeté, le nouveau coup d’Etat malien. « Ce mode d’accession au pouvoir n’est plus acceptable. L’ère des coups d’Etat est révolue. Il y a des possibilités de créer des espaces de discussions lorsque parfois certaines idées ne se rencontrent pas », a déclaré le patron de la diplomatie béninoise.
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Dans son intervention, Aurélien Agbénonci a réitéré la solidarité du Président Patrice Talon au peuple malien. Selon ses explications, le chef de l’Etat béninois a plaidé pour que les décisions de la CEDEAO soient en harmonie avec l’intérêt de la population malienne et surtout qu’elles ne plongent pas le pays dans un bourbier. Il a, par ailleurs, ajouté que l’absence d’embargo dans les décisions de la CEDEAO sur le Mali, témoigne de la volonté de l’organisation sous-régionale à ne pas remuer le couteau dans la plaie, au risque d’asphyxier le pays.
