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Centrafrique: l’ONU exige l’arrestation des militaires qui ont tiré sur les casques bleus

Plusieurs casques bleus égyptiens ont été blessés par des tirs de la garde républicaine en Centrafrique et l’ONU a condamné mardi une attaque « délibérée et injustifiable ». Plus tard, on apprend que l’organisation exige l’arrestation des éléments de la garde présidentielle centrafricaine qui ont tiré sur ses hommes.

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Le porte-parole de l’ONU Farhan Haq a déclaré que l’organisation mondiale « condamne fermement » l’attaque, au cours de laquelle des gardes centrafricains ont ouvert le feu sur une unité de police égyptienne arrivée lundi dans la capitale Bangui. « Ils étaient en route vers leur base lorsqu’ils ont subi des tirs nourris de la part de membres de la garde présidentielle », a déclaré M. Haq aux journalistes à New York. « Les policiers ont été pris pour cible sans avertissement ni réponse. Ils n’étaient pas armés », indique-t-il.

Une femme a été heurtée et tuée par un véhicule de l’ONU alors que l’unité fuyait l’attaque, qui s’est produite près de la résidence présidentielle dans la ville d’environ 900 000 personnes. Haq a évoqué « l’ouverture des enquêtes nécessaires » et la nécessité de « garantir la responsabilité ». Selon les dernières informations rapportées par l’AFP, le représentant spécial de l’ONU en Centrafrique M. Ndiaye, exige l’arrestation immédiate des gardes présidentielle qui étaient responsables des tirs contre les casques bleus.

Un développement qui intervient alors que les relations entre l’ONU et la Centrafrique ne sont pas les meilleures depuis que le pays d’Afrique a décidé de se tourner vers des mercenaires du groupe russe Wagner pour récupérer une bonne partie de son territoire des mains des groupes armés. Aussi, l’ONU accuse les forces russes de violations de droits de l’homme. Elle accuse également les forces centrafricaines de s’en prendre au personnelle de la Minusca.

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