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Burkina – France : Ouagadougou applique le principe de réciprocité dans les procédures de demande de visas

Le Burkina Faso a décidé de répondre par la réciprocité à une mesure prise par le consulat de la France concernant les conditions de délivrance de visa aux passeports diplomatiques, indique un communiqué officiel en date du 27 décembre 2022.

DIPLOMATIE
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Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition du Burkina Faso @rfi.fr
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En représailles aux évènements du 30 septembre 22, la France a fermé « jusqu’à nouvel ordre », son service des visas au Burkina-Faso. Elle a aussi ordonné aux acteurs culturels burkinabè de condamner publiquement ces événements occasionnés par leur compatriotes.

Face à cette situation, l’état du Burkina Faso a décidé de répondre par la réciprocité. C’est en substance ce qu’on retient d’un communiqué émis par le gouvernement burkinabé fin décembre.

« Par Note verbale N°2022-0481423 en date du 24 octobre 2022, le Consulat Général de France à Ouagadougou a fait part au Gouvernement burkinabè, à travers votre département, et aux Missions Diplomatiques Consulaires ainsi qu’aux Organisations et Internationales et Interafricaines accréditées au Burkina Faso, des changements qu’il allait introduire, à compter du 02 novembre 2022, dans la procédure de traitement des demandes de visas pour les passeports diplomatiques et de service », a rappelé la note adressée par le gouvernement burkinabé aux autorités françaises.

En conséquence, et par la présente, poursuit l’Etat burkinabé, « je vous instruis d’appliquer strictement le principe de réciprocité aux détenteurs des passeports diplomatiques et de service français dans le traitement de leur demande de visas d’entrée au Burkina Faso ».

Cette nouvelle décision des autorités burkinabé intervient dans un contexte de légère tension diplomatique entre Paris et Ouagadougou. Récemment, la ministre burkinabè des Affaires étrangères a demandé à Paris un « changement d’interlocuteur » à Ouagadougou, dans un courrier adressé fin décembre au Quai d’Orsay. En effet, le Burkina Faso a affirmé « ne plus avoir confiance en l’ambassadeur de France Luc Hallade » et réclame son remplaçant.

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