La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a statué sur un dossier d’escroquerie. Dans cette affaire, le nommé G. Patrick a été reconnu coupable et condamné à 5 ans de prison et une amende d’un million de francs CFA.
Épinglé dans une affaire d’escroquerie à hauteur de plus de 160 millions de francs CFA, G. Patrick a écopé d’une peine de 5 ans de prison et une amende d’un million de francs CFA. Il est également contraint de rembourser la somme de 161 millions 202 mille francs CFA à la victime, dame Affoussatou.
Selon les faits rapportés, dame Affoussatou a été deux fois victime d’escroquerie alors qu’elle voulait simplement faire tourner son business de soja. Elle avait été dans un premier temps escroqué par le sieur Moutourage qui lui a pris 97 millions de francs CFA pour une commande de soja dont elle n’a jamais vu les traces.
Dame Affoussatou était meurtrie et désespérée, mais elle n’était pas encore au bout de ses peines. En effet, dans ses démarches pour retrouver le sieur Moutourage, elle s’est tourné vers G. Patrick pour solliciter son aide. Malheureusement, ce renfort n’aura servi à rien, car le fameux Moutourage n’a pas été retrouvé.
Prise dans un nouveau piège…
Moutourage n’ayant pas été retrouvé, dame Affoussatou a compris qu’elle venait définitivement de perdre ses 97 millions de francs CFA. Elle s’est résigné et a décidé malgré tout de continuer son commerce. Dans son envie de rebondir, elle a retrouvé sur son chemin G. Patrick, qui a proposé de lui donner un coup de main. Un coup de main devenu plus tard un cauchemar.
En complicité avec le nommé Paraïso, G. Patrick a perçu 8 millions 200 mille de francs CFA auprès de la victime pour une ouverture de compte bancaire. Après ce premier versement, dame Affoussatou a débloqué 52 millions de francs CFA au profit de G. Patrick pour une nouvelle commande de soja, a rapporté Fraternité. Bis repetita ! Cette nouvelle commande n’a pas été aussi livrée.
A la barre, face aux juges de la Criet, G. Patrick a reconnu les faits. Toutefois, le mis en cause a tenté de se trouver une situation atténuante. En effet, il a expliqué qu’il avait régulièrement passé la commande par le biais de son patron, mais ce dernier aurait mis en vente la marchandise dans son dos.