L’ancien maire d’Ifangni, Joseph Akpata, Conseiller technique aux arts et à la culture au cabinet du président de l’Assemblée nationale, s’est éteint des suites d’une courte maladie. le lundi 16 juin 2025. En soirée, Louis G. Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin a réagi avec émotion.
C’est avec « une profonde tristesse » que le président de l’Assemblée nationale a annoncé dans un message solennel le décès de Joseph Akpata. Dans cette déclaration officielle publiée en début de soirée sur sa page facebook, Louis Vlavonou salue la mémoire d’« un homme de culture, un esprit loyal et un artisan discret mais efficace de la valorisation de notre patrimoine immatériel ».
Un parcours d’engagement et de loyauté
Ancien maire respecté de la commune d’Ifangni, Joseph Akpata avait rejoint le cabinet du président Vlavonou en tant que conseiller technique, où il mettait son expertise au service du développement culturel du Bénin.
Sa carrière était marquée par une fidélité constante aux valeurs républicaines, une rigueur professionnelle saluée par ses pairs, et une capacité rare à conjuguer proximité avec les populations et vision stratégique.
« Homme de terrain et de proximité, il aura marqué notre institution par sa disponibilité constante », a souligné le président Vlavonou. La disparition de Joseph Akpata laisse « un vide immense dans toute la communauté parlementaire et celle d’Ifangni », a-t-il insisté.
Des condoléances au nom de la nation parlementaire
Dans son message, le président de l’Assemblée nationale a exprimé ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt, à ses proches ainsi qu’à « tous ceux qui l’ont connu et aimé ». Il a également appelé à ce que « sa mémoire reste vivante dans nos engagements pour une culture béninoise toujours plus forte et plus rayonnante ».
Joseph Akpata laisse derrière lui le souvenir d’un homme engagé, profondément enraciné dans sa commune, mais également tourné vers l’avenir de la culture béninoise. Sa contribution à l’institution parlementaire restera gravée dans les mémoires comme celle d’un serviteur de l’État, modeste mais déterminé, au service du bien commun.