La « dieue » autoproclamée de Banamè a encore poussé un cri de colère. Dans un enregistrement audio qui fait le tour de la toile, celle qui se considère comme « dieue » a exclu de sa mission religieuse, des fidèles qui lui auraient désobéi.
« Vous êtes définitivement exclus. Je ne veux plus voir vos pieds à la cité », a lancé Daagbo. Contrairement à la Parfaite qui a dû adoucir sa voix pendant qu’elle réclamait une cotisation pour aller se faire soigner, on redécouvre la « dieue » autoritaire qui fait trembler sa tribu de Banamè.
Daagbo est en colère parce qu’une fois encore ses fidèles ont bafoué son autoritaire. « Personne n’est allée à la cité, personne n’a fait ce que j’ai recommandé. C’est un manque de respect », fait-elle remarquer. Parfaite est sans doute exaspérée par la désobéissance répétée de certains de ses fidèles.
La voix de « dieue », de plus en plus inaudible ?
S’il y a une marque qui caractérise la mission religieuse de Banamè, c’est la discipline de la troupe de Parfaite. Elle a réussi à avoir des fidèles qui lui obéissent au nom du « salut » qu’elle leur miroite. Mais cette qualité connue pour ses fidèles semble ne plus avoir droit de cité.
Les nombreux coups de gueule de la « dieue » autoproclamée montrent bien que plus rien n’est comme avant à Banamè. Il y a non seulement une désobéissance aiguë, mais aussi une rébellion qui se manifeste par des attaques contre Daagbo sur les réseaux sociaux. Tout porte à croire que la toute puissante Daagbo est en train de perdre le contrôle de sa troupe.
Des fidèles bien positionnés dans ce groupe religieux ont montré une aisance déconcertante à critiquer sévèrement et vertement Parfaite sur les réseaux sociaux. L’un de ses prêtres démissionnaires ne s’était d’ailleurs pas prié à produire une lettre ouverte au Chef de l’Etat pour dénoncer et faire des révélations glaçantes sur ce qui se passe à Banamè.