Face aux défis croissants d’accès à l’eau potable dans plusieurs villes du sud-ouest du Bénin, le gouvernement a validé la réalisation des études d’avant-projet détaillé ainsi que de l’étude d’impact environnemental et social pour le projet d’alimentation en eau potable des communes de Comè, Grand-Popo, Houéyogbé, Bopa, Kpomassè et leurs environs.
Ces villes, bien que desservies par la SONEB, souffrent aujourd’hui de systèmes vétustes, installés depuis plus de vingt ans, sans amélioration majeure ni en capacité ni en couverture territoriale.
À cela s’ajoute une urbanisation croissante, qui accroît la pression sur des infrastructures désormais dépassées. Du coup, les constats sur le terrain sont alarmants :
- Un faible taux de desserte en eau potable ;
- Des coupures fréquentes et une pression instable dans la distribution ;
- Une absence d’extension vers les nouveaux quartiers ou zones périphériques.
La situation est encore plus critique à Kpomassè, qui ne dispose d’aucun raccordement au réseau de la SONEB, alors qu’il fait partie des huit villes identifiées en attente d’accès formel à l’eau potable.
Des études indispensables avant le déploiement
Pour répondre à ces carences et renforcer durablement l’accès à l’eau potable, le gouvernement a inscrit dans sa feuille de route la réalisation de travaux de renforcement, d’extension et d’installation de nouveaux systèmes d’adduction.
Cependant, la réussite de ce projet repose sur des études préalables approfondies, notamment un avant-projet détaillé (APD), pour définir les choix techniques et les tracés optimaux. Une étude d’impact environnemental et social (EIES), indispensable pour anticiper les effets du projet sur l’environnement, les populations et les écosystèmes locaux.
Le Conseil des ministres a donc approuvé la contractualisation avec une entreprise spécialisée, en charge de la conduite de ces études structurantes.