Un drame s’est produit dans la matinée du vendredi 23 mai 2025 à Agongointo, arrondissement de la commune de Bohicon. Une femme a tragiquement perdu la vie après avoir été électrocutée par un fil électrique tombé au sol, alors qu’elle revenait paisiblement du puits.
Selon les informations rapportées par le quotidien La Nation, la victime portait un récipient d’eau sur la tête lorsqu’elle s’est retrouvée face à un câble suspendu à faible hauteur. Pensant pouvoir le déplacer pour libérer le passage, elle a saisi le fil à mains nues, ignorant qu’il était encore sous tension. En une fraction de seconde, une violente décharge l’a foudroyée.
Alertés par les cris, des témoins se sont précipités pour lui porter secours. Transportée d’urgence au centre de santé le plus proche, elle n’a malheureusement pas survécu. Les agents de santé n’ont pu que constater son décès à l’arrivée.
Ce drame relance le débat sur la dangerosité des installations électriques précaires, souvent qualifiées de véritables « toiles d’araignées » dans les quartiers périphériques. L’enchevêtrement anarchique des câbles, ajouté à l’absence d’entretien, constitue une menace silencieuse mais permanente pour les riverains.
Sur les lieux du drame, le chef d’arrondissement d’Agongointo, Gilbert Adjatomey, s’est rendu personnellement pour présenter ses condoléances à la famille éplorée. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel pressant aux propriétaires de réseaux privés, les exhortant à assurer l’entretien rigoureux de leurs installations électriques afin d’éviter d’autres pertes en vies humaines.