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Après la tentative de coup d’État au Bénin: l’ONU appelle à de larges consultations sur les réformes

Après la tentative de coup d’État déjouée le 7 décembre 2025 au Bénin, l’Organisation des Nations Unies a insisté sur la nécessité d’engager de larges consultations dans les processus de réforme constitutionnelle et institutionnelle.

POLITIQUE
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Les présidents Nicéphore Soglo( en blanc en arrière plan), Boni Yayi (à gauche) et Patrice Talon (à droite)
Les présidents Nicéphore Soglo( en blanc en arrière plan), Boni Yayi (à gauche) et Patrice Talon (à droite) PH: Présidence du Bénin
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L’appel a été lancé le vendredi 19 décembre par la représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Barrie Freeman, lors de la présentation du rapport d’activités du bureau onusien pour la région.

Pour les Nations Unies, les récents événements survenus au Bénin rappellent l’importance d’une approche inclusive dans la conduite des réformes politiques majeures, notamment dans un contexte marqué par la proximité des élections générales prévues en 2026.

L’ONU souligne que des réformes perçues comme exclusives ou insuffisamment concertées peuvent fragiliser la confiance des citoyens et alimenter des tensions politiques.

Les responsables onusiens estiment que la transparence et le dialogue avec l’ensemble des acteurs, partis politiques, société civile et institutions, constituent des leviers essentiels pour renforcer la légitimité des changements constitutionnels et institutionnels.

À leurs yeux, la prévention des crises passe par l’adhésion populaire aux réformes engagées.
S’exprimant à la même occasion, le représentant permanent du Bénin auprès des Nations Unies, Marc Hermanne Gninadoou Araba, a replacé les faits du 7 décembre dans un environnement régional marqué par des fragilités institutionnelles persistantes en Afrique de l’Ouest.

Il a rappelé que la sauvegarde de l’ordre constitutionnel demeure un enjeu central pour la stabilité de la sous-région.

Cette prise de position de l’ONU intervient dans un climat politique encore sensible, quelques jours après la promulgation de la nouvelle Constitution par le président Patrice Talon. Le texte, qui introduit notamment un Sénat et modifie certains équilibres institutionnels, continue de susciter débats et interrogations au sein de la classe politique et de l’opinion publique.

À travers cet appel, les Nations Unies entendent encourager un dialogue national apaisé et inclusif, présenté comme un passage obligé pour consolider la cohésion sociale et réduire les risques de tensions autour des réformes en cours.

Un message qui s’inscrit dans la ligne constante de l’organisation, opposée à toute remise en cause de l’ordre constitutionnel et favorable à des solutions politiques fondées sur la concertation et l’État de droit.

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