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Des bactéries intestinales pourraient favoriser la dépression, selon des chercheurs

Une récente étude, menée par des chercheurs américains, a montré que deux types de bactérie du microbiote humain pourraient être à l’origine de certaines dépressions.

Selon des chercheurs de l’Université de Californie, à San Diego, aux Etats-Unis, il existe un lien de causalité, entre alimentation, génétique, bactéries du microbiome et dépression. Le résultat de leurs recherches a été publié dans la revue Nature Genetics, rapportée par des médias internationaux.

Les données de 6 000 volontaires étudiées pendant 16 ans

Les experts ont recueilli les données de 6 000 volontaires, d’une vaste étude, en Finlande, qui a débuté, en 2002, et a duré, jusqu’en 2018. Les volontaires avaient, donc, été suivis, sur le plan de leur santé, pendant 16 ans. Les chercheurs ont étudié, à partir de ces données, la génétique des participants, leur mode de vie, leur régime alimentaire, leur consommation de médicaments, leurs bactéries intestinales, etc.

L’objectif de cette étude, c’est de mieux évaluer le rôle du régime alimentaire et de la génétique, sur le microbiome. Dans ce domaine, à en croire les chercheurs, il y a « très peu d’études, qui ont examiné tous ces facteurs avec autant de détails« .

Deux bactéries sur la sellette

Au terme des travaux, deux bactéries, potentiellement, responsables de la dépression, chez l’homme, ont été mises sur la sellette. Il s’agit de Morganella et Klebsiella, qui « semblaient jouer un rôle causal », selon les chercheurs. L’une d’elles, Morganella, a, considérablement, augmenté, chez 181 personnes de l’étude, qui ont, ensuite, développé une dépression, d’après les scientifiques.

Cette découverte « est, vraiment, une preuve solide que cette association pourrait avoir une importance clinique majeure », selon Jack Gilbert, écologiste microbien à l’Université de Californie, à San Diego, qui n’était pas impliqué dans les travaux, dans des propos, rapportés par des magazines scientifiques américains,.

Les travaux de recherche, sur ces bactéries, n’en sont qu’à leur balbutiement, mais les scientifiques estiment, déjà, qu’il ne suffira pas de faire disparaître cette bactérie, pour guérir la dépression.

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