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Coronavirus : le Nigéria impose des restrictions à  des voyageurs venant d’Inde, Brésil et Turquie

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Le Nigéria a interdit l’entrée sur son territoire, aux passagers non nigérians qui se sont rendus au Brésil, en Inde ou en Turquie au cours des 14 derniers jours, en raison de préoccupations concernant la propagation du coronavirus.

Dans un communiqué publié ce dimanche 2 mai 2021, le président du comité directeur présidentiel sur le COVID-19, Mustapha, a déclaré que l’interdiction, qui entrera en vigueur mardi, sera soumise à un réexamen après une période initiale de quatre semaines.

« Les détenteurs d’un passeport non nigérian et les non-résidents qui ont visité le Brésil, l’Inde ou la Turquie dans les jours précédant leur voyage au Nigéria se verront refuser l’entrée au Nigéria. Ce règlement, cependant, ne s’applique pas aux passagers qui ont transité par ces pays », indique le communiqué. Le document précise aussi que : « Les mesures suivantes s’appliqueront aux compagnies aériennes et aux passagers qui ne se conforment pas aux points I et II a) ci-dessus : les compagnies aériennes devront obligatoirement payer une amende de 3 500 dollars pour chaque passager défaillant. Les non-Nigérians se verront refuser l’entrée et seront renvoyés dans le pays d’embarquement aux frais de la compagnie aérienne ».

Selon le même communiqué, « Les Nigérians et ceux qui ont un permis de séjour permanent qui ont visité le Brésil, l’Inde ou la Turquie dans les 14 jours précédant leur voyage au Nigéria seront soumis à sept jours de quarantaine obligatoire dans une installation approuvée par le gouvernement au point d’entrée de la ville et aux frais de la passager…En cas de résultat positif, le passager sera admis dans un centre de traitement agréé par le gouvernement, conformément aux protocoles de traitement nationaux« .

A noter que les passagers arrivant au Nigéria en provenance d’autres destinations doivent observer une auto-isolation de sept jours à leur destination finale et «le passager qui a fourni des informations de contact fausses ou trompeuses sera passible de poursuites ».

Coronavirus : le Nigéria impose des restrictions à des voyageurs venant d’Inde, Brésil et Turquie

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Le Nigéria a interdit l’entrée sur son territoire, aux passagers non nigérians qui se sont rendus au Brésil, en Inde ou en Turquie au cours des 14 derniers jours, en raison de préoccupations concernant la propagation du coronavirus.

Dans un communiqué publié ce dimanche 2 mai 2021, le président du comité directeur présidentiel sur le COVID-19, Mustapha, a déclaré que l’interdiction, qui entrera en vigueur mardi, sera soumise à un réexamen après une période initiale de quatre semaines.

« Les détenteurs d’un passeport non nigérian et les non-résidents qui ont visité le Brésil, l’Inde ou la Turquie dans les jours précédant leur voyage au Nigéria se verront refuser l’entrée au Nigéria. Ce règlement, cependant, ne s’applique pas aux passagers qui ont transité par ces pays », indique le communiqué. Le document précise aussi que : « Les mesures suivantes s’appliqueront aux compagnies aériennes et aux passagers qui ne se conforment pas aux points I et II a) ci-dessus : les compagnies aériennes devront obligatoirement payer une amende de 3 500 dollars pour chaque passager défaillant. Les non-Nigérians se verront refuser l’entrée et seront renvoyés dans le pays d’embarquement aux frais de la compagnie aérienne ».

Selon le même communiqué, « Les Nigérians et ceux qui ont un permis de séjour permanent qui ont visité le Brésil, l’Inde ou la Turquie dans les 14 jours précédant leur voyage au Nigéria seront soumis à sept jours de quarantaine obligatoire dans une installation approuvée par le gouvernement au point d’entrée de la ville et aux frais de la passager…En cas de résultat positif, le passager sera admis dans un centre de traitement agréé par le gouvernement, conformément aux protocoles de traitement nationaux« .

A noter que les passagers arrivant au Nigéria en provenance d’autres destinations doivent observer une auto-isolation de sept jours à leur destination finale et «le passager qui a fourni des informations de contact fausses ou trompeuses sera passible de poursuites ».

Bénin: arrestation de Joà«l Oyédji, 2è adjoint au maire de la ville de Bantè

Le 2è adjoint au maire de la ville de Bantè n’est plus libre de ses mouvements. De sources concordantes, Joël Oyédji a été interpellé par la police à Dassa.

Les motifs de l’arrestation de Joël Oyédji ne sont pas encore connus du grand public, mais il est désormais dans les mailles de la police républicaine. Cette arrestation intervient dans une période où une série d’interpellations est en cours dans le cadre des violences électorales enregistrées dans plusieurs villes, dont Bantè.

Considéré comme l’un des proches de l’opposant Komi Koutché, Joël Oyédji serait-il interpellé en raison des violences électorales ? Même si on ne peut en être sûr pour le moment, cela reste la thèse la plus probable.

Bénin: arrestation de Joël Oyédji, 2è adjoint au maire de la ville de Bantè

Le 2è adjoint au maire de la ville de Bantè n’est plus libre de ses mouvements. De sources concordantes, Joël Oyédji a été interpellé par la police à Dassa.

Les motifs de l’arrestation de Joël Oyédji ne sont pas encore connus du grand public, mais il est désormais dans les mailles de la police républicaine. Cette arrestation intervient dans une période où une série d’interpellations est en cours dans le cadre des violences électorales enregistrées dans plusieurs villes, dont Bantè.

Considéré comme l’un des proches de l’opposant Komi Koutché, Joël Oyédji serait-il interpellé en raison des violences électorales ? Même si on ne peut en être sûr pour le moment, cela reste la thèse la plus probable.

Tentative de coup d’Etat au Niger: arrêté au Bénin, le capitaine Gourouza remis aux autorités de son pays

Le capitaine Sani Gourouza est désormais dans les mains des autorités sécuritaires du Niger. Accusé d’être à l’origine d’une tentative de coup d’Etat contre le régime de Niamey, il a été arrêté au Bénin.

Retranché au Bénin, le capitaine Sani Gourouza s’apprêterait à se rendre au Ghana quand il a été interpellé par la police républicaine, qui était déjà informée de la rechercher lancée contre le mis en cause. Selon les informations rapportées par RFI, le capitaine Gourouza a été localisé grâce à un système de surveillance téléphonique installé par les services secrets béninois.

Le président nigérien Mohamed Bazoum a été informé de l’arrestation du capitaine, par appel téléphonique de son homologue béninois, Patrice Talon. Après quelques jours de garde à vue, le capitaine Sani Gourouza, présumé cerveau de la tentative de coup d’Etat, a été remis aux autorités nigériennes dépêchées à Cotonou.

Pour rappel, la tentative du coup d’État, dans laquelle serait impliqué Sani Gourouza, est intervenue dans la nuit du 30 au 31 mars au Niger. Chargé de la sécurité de la compagnie aérienne de l’escadrille de Niamey, le militaire aurait décidé de renverser le régime par coup de force, en complicité avec certains de ses éléments. Les événements se sont produits quelques jours avant l’investiture du nouveau président Mohamed Bazoum.

Tentative de coup d’Etat au Niger: arrêté au Bénin, le capitaine Gourouza remis aux autorités de son pays

Le capitaine Sani Gourouza est désormais dans les mains des autorités sécuritaires du Niger. Accusé d’être à l’origine d’une tentative de coup d’Etat contre le régime de Niamey, il a été arrêté au Bénin.

Retranché au Bénin, le capitaine Sani Gourouza s’apprêterait à se rendre au Ghana quand il a été interpellé par la police républicaine, qui était déjà informée de la rechercher lancée contre le mis en cause. Selon les informations rapportées par RFI, le capitaine Gourouza a été localisé grâce à un système de surveillance téléphonique installé par les services secrets béninois.

Le président nigérien Mohamed Bazoum a été informé de l’arrestation du capitaine, par appel téléphonique de son homologue béninois, Patrice Talon. Après quelques jours de garde à vue, le capitaine Sani Gourouza, présumé cerveau de la tentative de coup d’Etat, a été remis aux autorités nigériennes dépêchées à Cotonou.

Pour rappel, la tentative du coup d’État, dans laquelle serait impliqué Sani Gourouza, est intervenue dans la nuit du 30 au 31 mars au Niger. Chargé de la sécurité de la compagnie aérienne de l’escadrille de Niamey, le militaire aurait décidé de renverser le régime par coup de force, en complicité avec certains de ses éléments. Les événements se sont produits quelques jours avant l’investiture du nouveau président Mohamed Bazoum.

L’OMS donne son homologation d’urgence au vaccin contre le Covid-19 de Moderna

Le vaccin contre le Covid-19 de Moderna a obtenu, vendredi, l’homologation d’urgence de l’OMS, lui permettant de rejoindre le programme Covax à destination des pays défavorisés.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a accordé, vendredi 30 avril, son homologation d’urgence au vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Ce vaccin à ARN messager « s’ajoute à la liste croissante des vaccins validés par l’OMS pour une utilisation d’urgence », a-t-elle souligné dans un communiqué.

L’OMS a déjà homologué le vaccin de Pfizer-BioNTech, les deux sérums AstraZeneca fabriqués en Inde et en Corée du Sud et celui de Johnson & Johnson, appelé Janssen. Une décision ait attendue prochainement, selon toute vraisemblance la semaine prochaine, pour les deux vaccins chinois, Sinopharm et Sinovac.

Cette procédure aide les pays qui n’ont pas les moyens de déterminer d’eux-mêmes l’efficacité et l’innocuité d’un médicament à avoir plus rapidement accès à des thérapies et permettra au système Covax, mis en place par l’OMS avec des partenaires (l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination -Gavi- et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies) pour distribuer notamment des vaccins contre le Covid dans les nations défavorisées, de pouvoir envisager de disposer de vaccins supplémentaires.

La plateforme Covax privée d’AstraZeneca

Cette homologation du vaccin Moderna tombe à point nommé pour la plateforme Covax, qui est actuellement privée du vaccin d’AstraZeneca produit par le Serum Institue of India (SII), l’Inde ayant bloqué les exportations afin que les doses soient utilisées pour vacciner sa population.

Le produit mis au point par La start-up Moderna, une pionnière des vaccins contre le Covid, a des caractéristiques très proches de celui conçu par Pfizer-BioNTech, avec 94,1% d’efficacité selon l’OMS. Moderna a fait savoir jeudi qu’il entendait accélérer le rythme et comptait « augmenter sa capacité de production mondiale à trois milliards de doses en 2022 », soit environ deux fois plus que prévu jusqu’alors.

«L’Afrique n’a pas besoin d’homme providentiel», Mahamadou Issoufou

Le désormais ancien président de la république du Niger s’est prononcé sur le fait qu’il avait respecté les dispositions de la constitution du pays en se retirant à la fin de ses deux mandats. Il a ensuite confié que plusieurs chefs d’Etat lui avaient conseillé de rester au pouvoir.

Dans un entretien avec l’Opinion à Niamey, Mahamadou Issoufou est revenu sur ce qui taraude les esprits depuis un bon moment, sa décision de respecter la constitution du Niger et de se retirer de la tête du pays alors même que ses voisins et pairs d’Afrique briguent des mandats supplémentaires en tripatouillant leur loi fondamentale. « Mon comportement est lié à mes convictions », a-t-il déclaré.

« L’Afrique n’a pas besoin d’homme providentiel. Elle n’a ni besoin de dictature ni d’anarchie. La meilleure façon d’éviter ces écueils est d’avoir des institutions fortes et non pas des hommes forts, comme l’a expliqué Barack Obama. Ces institutions démocratiques doivent fonctionner quel que soit le dirigeant à leur tête », a indiqué l’ancien président du Niger.

Une autre raison non moins importante

Le politique nigérien a également évoqué une autre raison qui l’a poussé à ne pas étendre son mandat au-delà de ce qui était prévu dans le pays. « L’autre objectif est la modernisation de la politique et sa détribalisation », a indiqué Issoufou. « Souvent, les hommes politiques africains tombent dans le piège, en instrumentalisant leur communauté. Au moment des élections, cela donne lieu à des affrontements intercommunautaires. Il faut en sortir comme nous sommes en train de le faire au Niger.», a-t-il indiqué.

Mahamadou Issoufou ajoute que « le nouveau président appartient à une minorité arabe. C’est un message fort envoyé aux autres peuples d’Afrique. Un projet présidentiel doit être érigé sur un socle de valeurs, dans le sens de l’intérêt général. C’est ma vision, celle de mon parti et celle du président Bazoum. J’espère que cette alternance va réussir et fera tache d’huile en Afrique. Car si ce modèle échoue, les vieux modèles persisteront ».

L’homme a souligné le fait que cette décision de sortir par la grande porte n’a pas été facile à maintenir en piste car il y a eu des pressions pour tenter de lui faire renoncer à quitter le pouvoir. Dans son entretien Issoufou a clairement indiqué que « des chefs d’Etat m’ont conseillé de rester. Des partisans m’ont aussi demandé de faire un troisième mandat en organisant des manifestations. Ils ont été interpellés par la police ».

«L’Afrique n’a pas besoin d’homme providentiel», Mahamadou Issoufou

Le désormais ancien président de la république du Niger s’est prononcé sur le fait qu’il avait respecté les dispositions de la constitution du pays en se retirant à la fin de ses deux mandats. Il a ensuite confié que plusieurs chefs d’Etat lui avaient conseillé de rester au pouvoir.

Dans un entretien avec l’Opinion à Niamey, Mahamadou Issoufou est revenu sur ce qui taraude les esprits depuis un bon moment, sa décision de respecter la constitution du Niger et de se retirer de la tête du pays alors même que ses voisins et pairs d’Afrique briguent des mandats supplémentaires en tripatouillant leur loi fondamentale. « Mon comportement est lié à mes convictions », a-t-il déclaré.

« L’Afrique n’a pas besoin d’homme providentiel. Elle n’a ni besoin de dictature ni d’anarchie. La meilleure façon d’éviter ces écueils est d’avoir des institutions fortes et non pas des hommes forts, comme l’a expliqué Barack Obama. Ces institutions démocratiques doivent fonctionner quel que soit le dirigeant à leur tête », a indiqué l’ancien président du Niger.

Une autre raison non moins importante

Le politique nigérien a également évoqué une autre raison qui l’a poussé à ne pas étendre son mandat au-delà de ce qui était prévu dans le pays. « L’autre objectif est la modernisation de la politique et sa détribalisation », a indiqué Issoufou. « Souvent, les hommes politiques africains tombent dans le piège, en instrumentalisant leur communauté. Au moment des élections, cela donne lieu à des affrontements intercommunautaires. Il faut en sortir comme nous sommes en train de le faire au Niger.», a-t-il indiqué.

Mahamadou Issoufou ajoute que « le nouveau président appartient à une minorité arabe. C’est un message fort envoyé aux autres peuples d’Afrique. Un projet présidentiel doit être érigé sur un socle de valeurs, dans le sens de l’intérêt général. C’est ma vision, celle de mon parti et celle du président Bazoum. J’espère que cette alternance va réussir et fera tache d’huile en Afrique. Car si ce modèle échoue, les vieux modèles persisteront ».

L’homme a souligné le fait que cette décision de sortir par la grande porte n’a pas été facile à maintenir en piste car il y a eu des pressions pour tenter de lui faire renoncer à quitter le pouvoir. Dans son entretien Issoufou a clairement indiqué que « des chefs d’Etat m’ont conseillé de rester. Des partisans m’ont aussi demandé de faire un troisième mandat en organisant des manifestations. Ils ont été interpellés par la police ».

Sécurité au Sahel: «nous payons le prix des politiques interventionnistes mal réfléchies», Mahamadou Issoufou

L’ancien président du Niger Mahamadou Issoufou a évoqué dans un entretien avec « l’Opinion », la question de l’insécurité au Sahel et a directement pointé du doigt la politique interventionniste de certaines grandes puissances mondiales.

Se prononçant sur les défis sécuritaires auxquels fait face le Niger aujourd’hui, depuis la chute de Mouammar Kadhafi en Libye, Mahamadou Issoufou a souligné que « tous nos malheurs viennent de Libye ». S’interrogeant sur la question, il indique que « qui a créé cette situation ? Nous, a-t-on demandé notre avis avant de déclencher cette guerre ? Je l’ai appris à la radio alors que mon pays partage une frontière de plus de 350 km avec ce pays ».

Une façon plus ou moins claire de pointer du doigt les occidentaux et de mettre en évidence leur très grande responsabilité dans la situation sécuritaire dans le Sahel aujourd’hui complétement embrasé par la guerre djihadiste. Pour rappel, l’Union africaine n’a pas été consulté avant que la France n’attaque la Libye avec l’aide de ses alliés de l’OTAN. Ils ont assassiné le dirigeant du pays et laissé la Libye dans le chaos avant de se retirer. Depuis, les armes, les mercenaires et toutes sortes de produits de contrebande transitent par ce « non-Etat ».

Repenser la démocratie

Le reproche fait à Kadhafi était entre autre la dictature ; mais l’ancien président du Niger se pose la question de savoir si la démocratie en elle-même existe dans le monde. « On reproche aux pays africains de ne pas promouvoir la démocratie ; existe-t-elle au niveau de la gouvernance mondiale ? C’est le système de gouvernance politique et économique mondial qu’il faut changer », a-t-il souligné.

« On pouvait aimer ou pas Saddam Hussein mais son élimination a abouti à la création de l’Etat islamique par certains de ses anciens collaborateurs. L’Etat islamique au Grand Sahara en est aujourd’hui la conséquence. Nous payons le prix des politiques interventionnistes mal réfléchies, depuis l’Afghanistan jusqu’au Sahel. Nous devons agir sur trois piliers : la défense, le développement, la démocratie », a indiqué Mahamadou Issoufou.