Nigéria : perpétuité pour un pasteur qui a violé les jumelles de 12 ans d’un fidèle
Le nommé Michael Oliseh, pasteur de l’église du ministère des hommes oints d’Okota, à Lagos, au Nigéria, a écopé, le mercredi 4 mai 2022, de la réclusion criminelle à perpétuité. L’homme de Dieu est reconnu coupable de viol sur des mineures, les filles jumelles de 12 ans d’un fidèle.
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Dans la banlieue d’Okota, à Lagos, un pasteur se retrouve dans les mailles de la justice pour avoir violé les filles jumelles de 12 ans d’un fidèle, qui se trouve être son ami. Selon les faits, rapportés par les médias locaux, le père des victimes aurait confié ses enfants au prédicateur, alors qu’il se rendait au village pour prendre part à des cérémonies funéraires.
« Violeur en série »
Lors de la comparution de l’accusé, devant le tribunal de la violence domestique et des délits sexuels d’Ikeja, dans l’État de Lagos, le juge Abiola Soladoye, qui présidait l’audience, ce mercredi 4 mai 2022, a qualifié l’homme de Dieu de « violeur en série », qui souille, à tour de rôle, les filles du village.
Prenant la parole, Soladoye a dit que « sa conduite est indigne d’un pasteur. », avant de prononcer le verdict, déclarant que, conformément aux textes en vigueur dans la République fédérale du Nigéria, « ayant été reconnu coupable des deux infractions, l’accusé a été condamné par le tribunal à la réclusion à perpétuité. »
Le président de céans a déclaré que les peines devraient être exécutées, de façon simultanée, et que son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels du gouvernement de l’État de Lagos.
« Les enfants ne doivent pas être confiés à des adultes excités »
Par ailleurs la cour a, vivement, réprimandé les parents des victimes pour avoir confié leurs enfants à ce prédateur, étant donné que le prédicateur avait, déjà, été accusé dans une affaire similaire. « Les parents des enfants manquent de discipline et n’auraient pas dû envoyer leurs enfants chez Oliseh. Les enfants ne doivent pas être confiés à des adultes excités. Ils doivent être confiés à des adultes responsables qui ont leur bonne volonté à cœur. On ne saurait trop insister sur la nécessité d’une parentalité responsable. », a conseillé Soladoye.
Les sources d’information relatent que le violeur avait menacé les jeunes filles que leur père perdrait son emploi, si jamais elles parlaient de leur rencontre sexuelle à qui que ce soit.
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