Alors que la Libye est désormais dirigée par deux Premier-Ministres, l’ONU estime qu’il est nécessaire d’organiser des élections dans le pays, dans les plus brefs délais afin d’éviter une nouvelle implosion du pays.
Les libyens se sont réveillés vendredi avec deux Premier ministres à la tête du pays. Une situation qui est arrivée après que les élections qui devaient avoir lieu en décembre, ont été annulées et reportées. Dans la foulée, une crise politique s’est installée et un nouveau Premier ministre est réclamé par un certains nombres de personnes.
Jeudi dernier, le parlement de l’est du pays a procédé à la nomination d’un nouveau Premier ministre par intérim en remplacement de l’actuel. Ce dernier a d’ailleurs indiqué qu’il ne rendrait le pouvoir qu’à un gouvernement élu.
Dimanche, Stephanie Williams, la conseillère spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, a déclaré sur Twitter avoir rencontré le Premier ministre du gouvernement d’unité nationale, Abdulhamid al-Dbeibah, ainsi que Fathi Bashagha, nommé par le Parlement à la tête d’un nouveau gouvernement dans un processus rejeté par le Premier ministre sortant.
A la suite de ses entrevues avec les deux personnalités des deux principaux camps en conflit dans le pays, elle a souligné la nécessité du calme et des élections libres et équitables « dans les plus brefs délais ». La réaction de l’envoyée de l’ONU après ses discussions avec les deux parties, suppose que si rien n’est fait rapidement, la violence armée et la guerre pourrait reprendre.