Invité de l’émission dominicale Etélé le week-end dernier, Iréné Agossa s’est prononcé sur le débat autour de l’existence légale du Parti du Renouveau Démocratique (PRD). Pour lui, le PRD n’existe plus juridiquement, et son président, Me Adrien Houngbédji, mène un combat perdu d’avance.
Selon Iréné Agossa, ancien président du parti Restaurer la Confiance, le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et l’Union Progressiste (UP) ne peuvent plus exister séparément depuis leur fusion au sein de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). « Il peut amener des avocats de New York, » il n’aura pas gain de cause , a-t-il affirmé, ajoutant que Me Houngbédji « a définitivement perdu son parti politique ».
Pour Agossa, la question est avant tout une affaire de logique. Une fois la fusion actée, les anciens partis cessent légalement d’exister. Dès lors, toute tentative de les faire revivre serait, selon lui, vaine.
Il reproche par ailleurs à Me Adrien Houngbédji de critiquer les réformes politiques tout en se réclamant de la mouvance présidentielle. « Il joue à la ruse, il est anti-Talon mais veut rester dans la mouvance », déplore-t-il. Agossa estime que l’ancien président de l’Assemblée nationale ne supporterait pas de ne plus être à la tête d’un parti car « il est habitué à être président, il n’accepte pas d’être militant ».
À ses yeux, si le PRD rencontre des désaccords ou tensions au sein de l’UPR, la solution devrait être recherchée en interne. Toute tentative de sortie mènerait, selon lui, à une impasse politique. La seule alternative, c’est de créer un nouveau parti politique. Il ne peut plus compter sur le PRD dont précise-t-il « il a délibérément lui-même signé l’acte de décès ».