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Haà¯ti : le Bénin prêt à  intervenir, mais sous conditions strictes

Le Bénin, souhaitant soutenir Haïti dans sa lutte contre les gangs, avait prévu de fournir un contingent de 1.500 à 2.000 soldats dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS). Cependant, il insiste sur le fait que ses troupes ne seront déployées que si le commandement est assuré par des militaires et non par des policiers, comme se fut proposé avec des policiers kényans.

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Armée de l'air Bénin
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Le ministre béninois des Affaires étrangères, Shegun Adjadi Bakari, a déclaré que le Bénin maintient son engagement à aider Haïti, mais estime qu’une mission purement militaire est nécessaire pour rétablir la sécurité et la stabilité du pays. Le Bénin, en tant que pays francophone, représente un atout pour cette mission, et avait déjà exprimé son désir de participer dès février.

Cependant, il a fait part de ses préoccupations quant à la structure de commandement, estimant qu’une telle mission ne peut être efficacement dirigée par des policiers. Le Bénin propose une force mixte composée de militaires et de policiers, ou une force exclusivement militaire, car, selon Bakari, les policiers ne sont pas formés pour mener une opération de cette envergure.

Cette réticence a compliqué davantage la mise en place de la MMSS, alors que d’autres pays, comme la Jamaïque et le Belize, ont déjà envoyé un petit nombre de soldats pour soutenir les forces kényanes.

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