Les 06 militaires poursuivis dans le dossier « complot contre la sûreté de l’Etat » n’ont pas été fixés leur sort ce mercredi 13 juillet. En détention depuis 2018, ils retournent en cellule en attendant une nouvelle audience.
Renvoi du dossier « complot contre la sûreté de l’Etat » en examen à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Les mis en cause n’ont pas pu déposer à la barre, et n’ont donc pas été fixés.
A l’ouverture de l’audience, l’un des avocats, Me Fadé, a soulevé exception d’inconstitutionnalité. En effet, son client avait saisi la Cour suprême en formulant un pourvoi en cassation. Selon l’avocat, la Cour devrait d’abord statué sur le recours du prévenu avant la programmation d’un éventuel procès par la Criet.
Après les remarques de Me Fadé, le juge a décidé de suspendre le procès et de décider d’un renvoi. Le dossier a été donc renvoyé à une date ultérieure, certainement après l’arrêt de la Cour suprême. A noter que les prévenus sont poursuivis pour complot contre la sûreté de l’Etat et non dénonciation de crime.
Retour sur les faits…
Le principal accusé, un lieutenant en service à Toffo au moment des faits, aurait projeté un assassinat dans le cadre du projet de déstabilisation. Il aurait par la suite convaincu ses collègues sur le projet.
Les intéressés avaient été très vite appréhendés en juillet 2018 et placés en détention le 02 août de cette même année. Quatre (04) d’entre eux sont détenus à la prison civile d’akpro-Missérété et les deux (02) autres à la prison civile de Cotonou.