Depuis quelques semaines l’ancien ministre de Boni Yayi, Valentin Djènontin a décidé de partager son expérience de ministre. Dans des textes intitulés « Ma Prophétie », publiés sur sa page Facebook, l’ex-parlementaire lève un coin de voile sur son parcours au sein de la gouvernance Yayi. Dans l’épisode 3 de son récit, Valentin Djènontin évoque les hommes forts du régime de la « refondation » dont Pascal Iréné Koupaki (PIK).
Pascal Irénée Koupaki fait partie des premiers hommes qui avaient servi aux côtés de l’ancien président Boni Yayi. Du changement à la refondation, l’homme de Kpomassè avait joué un rôle prépondérant. Bureaucrate et rigoureux, PIK avait réussi, peut-être inconsciemment, à imposer sa « puissance ». Les révélations de Valentin Djènontin ne disent d’ailleurs pas le contraire.
J’ai détecté et noté qu’après le Chef de l’Etat, Docteur Boni Yayi, le « Pape » du Conseil des Ministres a pour nom Irenée Pascal Koupaki. Il est l’homme fort du régime, respecté et honoré de tout le Gouvernement ainsi que des membres du cabinet du Président.
Valentin Djènontin
En dehors de Pascal Irénée Koupaki, le « pape », d’autres ministres étaient considérés comme les plus forts du gouvernement de Boni Yayi. « Les « cardinaux » du Conseil sont les Ministres Issifou KOGUI N’Douro et Marcel Alain de Souza. Chemin faisant, j’ai découvert plus tard les « Évêques », les « Vicaires Généraux », les « Curés » de paroisse et les « vicaires », a confié Valentin Djènontin, ancien ministre de la justice.
L’auteur était évèque ou curé de paroisse ? La hiérarchie est d’essence divine, elle favorise les valeurs telles que l’ambition, l’humilité, l’ardeur au travail et permet de les concilier.