L’ancien parlementaire Abraham Zinzindohoué a réagi à la polémique des 10% indiqués par le code électoral pour le partage des sièges aux élections législatives. L’ancien ministre de la justice a expliqué la pertinence de ce critère exigé pour jauger de la représentativité nationale des partis politiques.
Abraham Zinzindohoué soutient le critère des 10%. Contrairement aux préoccupations soulevées par certains partis de l’opposition, l’ancien député estime que les 10% favorisent l’inclusion. « J’appelle les 10% comme un taux d’inclusivité contrairement à ce que les gens disent que c’est pour exclure », a-t-il déclaré sur E-Tele.
Pour ce membre fondateur de l’Union Progressiste (UP), les 10% du suffrage national, exigés aux partis pour être éligibles à l’attribution des sièges, sont fixés pour éviter l’émiettement de la participation des formations politiques. « Quand on est en République, on respecte les lois de la République », a indiqué Abraham Zinzindohoué.
Le PRD fait une proposition sur l’application des 10%
Au cours de ses échanges avec le Médiateur de la République, la délégation du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) a proposé de nouvelles modalités de la mise en application des 10%. Le parti a suggéré au Médiateur de la République que cette règle ne soit appliquée que lorsque quatre listes au moins aient pu réunir les 10% du suffrage exprimé sur le plan national.