Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Kouaro Yves Chabi, a fait constater la baisse de l’effectif des inscrits à l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022. Dans son message adressé aux acteurs du secteur ce dimanche 12 juin, l’autorité ministérielle a tenté d’expliquer cette régression du pourcentage des candidats inscrits.
Sur toute l’étendue du territoire national, 119 746 candidats vont à l’assaut du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) ce lundi 13 juin 2022. Ce chiffre comparé à celui de l’année dernière révèle une régression de 17,96 %. En effet, à la session de juin 2021, la Direction des examens et concours (Dec) avait enregistré 145 959 inscrits. On note donc une baisse de 26 213 candidats.
Selon le ministre Kouaro Yves Chabi, cette baisse du pourcentage des inscrits n’est pas liée à la déperdition scolaire. « Je tiens à rassurer que cette baisse du pourcentage des inscrits n’a absolument aucun lien de causalité avec une quelconque déperdition scolaire », a-t-il affirmé.
Maîtrise du rythme scolaire et stabilité dans le système éducatif
Si la baisse de l’effectif des candidats n’est pas due à la déperdition scolaire, elle est, selon le ministre, justifiée par « un faisceau de facteurs dont il convient de souligner le plus significatif ». « En effet, il s’agit de faire observer que la maîtrise du rythme scolaire depuis l’éradication des mouvements de débrayage et de grève a permis de ramener une stabilité dans le système ; stabilité dont les fruits commencent à mûrir avec, comme illustration tangible, le taux de réussite relativement important, pour ne pas dire inédit de 60,50 % de l’année dernière », a-t-il expliqué.
A la suite de la maîtrise du rythme scolaire, le gouvernement a continué de poser des actes pour l’amélioration de la qualité de la formation. « Avec la cinquantaine d’inspecteurs déployés dans mon sous-secteur, une nouvelle dynamique a été insufflée dans le réseau d’encadrement et d’animation pédagogique de nos lycées et collèges, ce qui induit un dispositif de renforcement des capacités des candidats », a rappelé Kouaro Yves Chabi.