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Retrait du Burkina, Mali et du Niger de la CEDEAO: un ex-ministre nigérian interpelle Tinubu

Les récentes déclarations des régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger annonçant leur retrait immédiat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont provoqué une onde de choc au sein de la région ouest-africaine.

POLITIQUE
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Tchiani- Assimi- Ibrahim
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Les autorités militaires justifient cette décision en invoquant une prétendue menace que la CEDEAO représente pour ses membres. Cependant, cette initiative, qualifiée d’alarmante pour l’avenir de la CEDEAO par l’ancien ministre nigérian des Affaires étrangères, Bolaji Akinyemi, révèle une dynamique complexe. En effet, les trois nations concernées, membres fondateurs de la CEDEAO en 1975, ont connu des coups d’État militaires au cours des quatre dernières années, selon les propos d’Akinyemi.

Pour ce dernier, la situation va au-delà des motifs officiels du retrait des trois pays, pointant du doigt une transformation de la CEDEAO en un « champ de bataille » entre la Russie et les États-Unis. Ce scénario inquiétant s’inscrit dans un contexte géopolitique mondial où l’influence des grandes puissances s’étend jusqu’aux régions les plus éloignées.

De plus, Akinyemi souligne l’importance de la temporalité du retrait des trois pays, intervenant juste après le départ du secrétaire d’État américain Antony Blinken du Nigeria. Notons que cette coïncidence suscite des interrogations quant à d’éventuelles pressions diplomatiques ou des accords sous-jacents qui pourraient avoir influencé la décision collective de ces États du Sahel.

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