Le président du PDCI, Tidjane Thiam, dont la candidature à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 a été rejetée par le Conseil constitutionnel, a dénoncé ce qu’il qualifie d’« attaques répétées contre la démocratie et de déni du droit ».
Selon lui, « le régime du président Ouattara conduit la Côte d’Ivoire dans une impasse, en restreignant les libertés et en instrumentalisant l’appareil d’État pour museler l’opposition ». Tidjane Thiam estime que la validation des candidatures par le Conseil constitutionnel représentait un « test crucial pour l’avenir démocratique du pays », mais que celui-ci a échoué.
En effet, l’ancien patron de Crédit Suisse accuse le pouvoir en place de transformer l’échéance électorale en « plébiscite au profit du président sortant », engagé, selon lui, dans « un quatrième mandat anticonstitutionnel ».
« Nous n’abandonnerons pas ce combat tant que justice ne sera pas rendue », a-t-il affirmé, avant d’insister sur l’exigence d’« élections libres, équitables et inclusives » comme condition de la paix en Côte d’Ivoire. Investi par le PDCI malgré sa radiation de la liste électorale, Tidjane Thiam a martelé que les Ivoiriens « espéraient voir le Conseil défendre leur droit fondamental de choisir librement leur président dans les urnes ».
Pour rappel, le Conseil constitutionnel a invalidé les dossiers de Tidjane Thiam et de l’ex-chef d’État Laurent Gbagbo, faute d’inscription sur la liste électorale. En revanche, cinq candidatures ont été validées le lundi 8 septembre 2025 : Jean-Louis Billon, Simone Ehivet Gbagbo, Jacob Ahoua Don-Mello, Henriette Lagou et le président sortant Alassane Ouattara.