Le Nigéria n’est désormais plus le premier producteur de pétrole en Afrique. Le pays ouest africain a cédé son statut à la Libye depuis que sa production de pétrole brut du mois dernier a été réduite, en raison de perturbations persistantes de l’approvisionnement.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (l’OPEP) a publié un rapport dans lequel il indique que « la production de pétrole brut a augmenté principalement en Arabie saoudite, au Venezuela, aux Émirats arabes unis et au Koweït, tandis que la production au Nigeria, au Gabon et en Guinée équatoriale a diminuée ».
Dans le même rapport l’OPEP ajoute cependant que « la faiblesse de la demande des raffineurs asiatiques pour le brut du bassin atlantique dans un contexte d’arbitrage défavorable d’ouest a limité la hausse. Les différentiels bruts de Bonny Light, Forcados et Qua Iboe ont augmenté fermement en moyenne mensuelle en octobre de 70, 1,06 $ et 75 ¢, respectivement, pour s’établir à des primes de 10 /b, 27 /b et 4 / b ».
Plus tôt mercredi, le Nigéria a indiqué à l’organisation, que sa production de pétrole était tombée à environ 1,23 million de barils par jour le mois dernier, contre environ 1,25 million de barils par jour (bpj) en septembre. Selon un rapport de Politics Nigeria, alors qu’Abuja annonce une baisse, la Libye qui était deuxième, a annoncé une hausse de sa production.
En décembre 2020, la Libye a pris la deuxième place du plus gros producteur de pétrole en Afrique malgré l’instabilité du pays. Avec son annonce récente de l’augmentation de sa production à 1,24 million de barils par jour en octobre de cette année, contre 1,16 million de barils par jour le mois précédent sur la base d’une communication directe, la Libye prend la place de leader de la production de pétrole devant le Nigéria qui passe d’office en seconde place.