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Nigéria – Arrestation de Nnamdi Kanu: le Kenya rejette les allégations de complicité du pays

Alors que la piste kényane se confirme dans l’arrestation de Nnamdi Kanu, les autorités kenyanes ont rejeté les allégations de complicité du pays dans l’arrestation et l' »extradition » du dirigeant séparatiste pro-Biafra.

POLITIQUE
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Au Nigeria, le mystère persiste autour de l’arrestation de Nnamdi Kanu. Le dirigeant séparatiste pro-Biafra a été arrêté dimanche 27 juin à l’étranger et ramené au Nigeria, où il a été incarcéré. Son avocat a évoqué mercredi 30 juin sur les antennes de RFI son passage au Kenya. C’est à l’aéroport de Jomo Kenyatta à Nairobi que Nnamdi Kanu aurait été arrêté. D’après son frère, Kingsley Kanunta Kanu, le dirigeant séparatiste aurait même été enlevé par des hommes inconnus et ramené de force au Nigeria.

Le gouvernement kenyan nie toute implication dans l’arrestation

Les autorités d’immigration et diplomatiques du Kenya ont déclaré qu’elles n’étaient pas au courant de l’arrestation et de l' »extradition » du leader du peuple autochtone du Biafra, Nnamdi Kanu, qui a été arrêté sur leur sol et emmené au Nigeria. Le directeur général des services d’immigration du Kenya, Alexander Muteshi, a rejeté les allégations de complicité du pays dans l’arrestation et l' »extradition » de Kanu.

Par ailleurs, un responsable du ministère kenyan de l’Intérieur a déclaré que son ministère n’était pas au courant de l' »extradition » de Nnamdi Kanu vers le Nigeria. « Un porte-parole du ministère de l’Intérieur kenyan a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’affaire, tandis que le ministère des Affaires étrangères à Nairobi n’a pas répondu à une demande de commentaire », a déclaré Reuters dans son rapport.

Par ailleurs, Muteshi, tout en rejetant la demande de la famille, a déclaré à Kenya Nation qu’il n’était pas possible de dire si M. Kanu était entré sur le territoire kenyan. « Je ne peux pas le savoir », a déclaré M. Muteshi lorsqu’on lui a demandé si les affirmations de la famille étaient vraies.

Procès pour terrorisme le 26 juillet prochain

Incarcéré mardi, Kanu attend son procès pour terrorisme le 26 juillet prochain. Ses proches ont d’ores et déjà appelé à mettre fin à sa « détention illégale » et se disent inquiets du sort qui lui est réservé en prison. Ces derniers ont aussi du mal à comprendre pourquoi le Nigeria l’a arrêté alors que Kanu voyageait avec un passeport britannique.

 « On se pose des questions, insiste son frère. Les autorités affirment qu’elles ne sont pas au courant. Mais c’est ce qui s’appelle une extradition extrajudiciaire. Comment quelqu’un peut-il passer la frontière sans rien ? Il n’a pas de passeport nigérian, il en a un britannique. Donc s’ils voulaient le ramener chez lui, ou l’envoyer au Nigeria pour le juger, ils l’auraient fait dans les règles, par une extradition. Mais ça n’a pas été le cas. » Certains pointent la responsabilité des autorités kényanes qui auraient fermé les yeux sur son arrestation.

Kanu, qui fait face à 11 chefs d’accusation de trahison, de crime de trahison, de terrorisme et de possession illégale d’armes à feu, entre autres, a échappé à la justice en 2017 et a quitté le pays. Il a été de nouveau assigné devant une Haute Cour fédérale à Abuja mardi et a reçu l’ordre d’être placé en détention provisoire, tandis que l’affaire a été ajournée jusqu’au 26 et 27 juillet.

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