Très tôt dimanche 25 mai, des centaines de djihadistes à moto ont attaqué une base de la garde nationale et des forces spéciales nigériennes.
Pris par surprise et en infériorité numérique, les premiers éléments ont été contraints de se replier, laissant seuls les membres de la brigade spéciale. Au cours de violents affrontements, le commandant de cette unité d’élite a été tué, tout comme près d’une cinquantaine de ses hommes.
Des véhicules militaires ont été détruits ou récupérés par les assaillants. Les renforts arrivés sur les lieux n’ont pu que constater l’ampleur des dégâts et secourir les blessés.
Lundi matin, les corps des soldats tombés ont été inhumés à Tahoua, lors d’une cérémonie officielle en présence du chef d’état-major, le général Moussa Salaou Barmou.
L’attaque a été revendiquée par l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), qui sévit dans la zone frontalière entre le Niger et le nord du Mali. En septembre 2024, l’armée nigérienne avait perdu 38 éléments dans une attaque à Eknewane.