Les centaines de salariés sud-coréens arrêtés le 4 septembre lors d’une opération anti-immigration aux États-Unis seront relâchés à 06h00 TU, mais Séoul va procéder à leur rapatriement, a annoncé mercredi 10 septembre le président sud-coréen Lee Jae Myung. Environ 475 travailleurs qualifiés avaient été interpellés sur le site d’une usine de batteries Hyundai-LG dans l’État de Géorgie; le président américain Donald Trump a finalement renoncé à les expulser, selon les autorités. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a précisé que Séoul avait décidé de rapatrier ces employés car ils étaient «en état de choc». Lee Jae Myung a par ailleurs averti que le raid mené la semaine précédente par la police de l’immigration américaine pourrait avoir un «impact significatif» sur les futurs investissements sud-coréens aux États-Unis.