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Les menaces terroristes et projets d’expansion du JNIM inquiètent au Ghana, au Togo et au Bénin

Coulibaly Mamadou
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Des djihadistes du groupe terroriste JNIM
Des djihadistes du groupe terroriste JNIM @MENASTREAM
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Un nouvel avertissement inquiétant a été lancé par Hamadoun Kouffa, chef de la Katiba Macina du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), dans une interview scandaleuse accordée au journaliste Wassim Nasr de France 24. Ce chef jihadiste, lié à al-Qaïda, a confirmé ses projets d’expansion au-delà du Sahel, visant notamment les pays voisins comme le Ghana, le Togo et le Bénin. Cette interview, publiée le 23 octobre 2024 dans plusieurs médias français, a rapidement attiré l’attention, suscitant des craintes dans ces États frontaliers de l’Alliance des États du Sahel (AES).

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Au cours de cette entrevue, Kouffa n’a pas seulement menacé d’étendre la violence jihadiste dans la région, mais il a également promis d’intensifier les attaques dans les pays limitrophes, ce qui pose un défi sécuritaire d’une ampleur nouvelle pour les gouvernements du Ghana, du Togo et du Bénin.

Malgré les efforts considérables des armées de l’AES, notamment l’augmentation de leur puissance militaire et la multiplication des opérations réussies, la menace jihadiste demeure. Les experts soulignent l’importance cruciale de renforcer la coopération régionale pour éviter que les groupes armés trouvent refuge dans les zones frontalières. Sans une action cordonnée au plan régional, ces pays risquent de voir les terroristes s’infiltrer et déstabiliser leurs territoires, comme le menace Kouffa dans ses avertissements.

La publication de cette interview par des médias français a également suscité un débat sur l’éthique journalistique en matière de couverture des activités terroristes. Certains accusent ces médias de donner une plateforme aux extrémistes, contribuant ainsi à la diffusion de leurs idéologies et à la propagation de la peur. Cette approche a conduit certains à considérer que les médias français sont devenus « l’oxygène du terrorisme », leurs publications amplifiant la panique au sein des populations civiles et incitant les jihadistes à poursuivre leurs actions violentes. Ces reportages pourraient avoir un effet déstabilisant sur une région déjà vulnérable aux attaques.

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