Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosSécuritéKazakhstan: le gouvernement démissionne, des manifestants prennent un bà¢timent officiel

Kazakhstan: le gouvernement démissionne, des manifestants prennent un bà¢timent officiel

- Publicité-

Alors que des manifestations ont été déclenchées par la hausse des prix du gaz au Kazakhstan, le gouvernement du pays a démissionné sous la pression populaire. Cependant les manifestants ne se sont pas calmés et on apprend qu’ils ont pris un bâtiment officiel.

Le président du Kazakhstan a accepté ce mercredi 5 janvier, la démission du gouvernement, en réponse aux manifestations contre la hausse des prix du gaz qui ont agité une province riche en pétrole de ce pays d’Asie centrale. Le gouvernement était dirigé par le Premier ministre Askar Mamin. Le vice-Premier ministre Alikhan Smailov assumera le rôle du Premier ministre par intérim jusqu’à la formation d’un nouveau cabinet.

Malgré la démission du Premier ministre et de son gouvernement, les protestataires ne se sont pas calmés et les manifestations se sont poursuivies avec un rassemblement de masse à Almaty, capitale économique située dans le sud-est du pays ce 5 janvier. Nonobstant les tirs de grenades assourdissantes pour tenter de disperser les manifestants, l’on apprend que le mouvement d’humeur a submergé les forces de l’ordre et les manifestants ont pris d’assaut le bâtiment de la Mairie.

https://t.me/rian_ru/137742

Le mouvement de protestation a été déclenché le 2 janvier par une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL). Il a démarré dans la ville de Janaozen, dans l’ouest du Kazakhstan, puis a affecté la ville d’Aktau, sur les bords de la mer Caspienne. Dans la nuit du 4 au 5 janvier, pour le troisième jour de manifestations, la police kazakh a fait état de plus de 200 arrestations et de dizaines de ses agents blessés dans des affrontements. Des véhicules des forces de l’ordre ont de surcroît été incendiés.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a souligné que les protestataires s’étaient, selon ses termes, «laissés aller à des provocations» en bloquant les routes et la circulation et en «troublant l’ordre public». A Almaty, la police a utilisé des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène pour disperser une manifestation contre la hausse des prix du gaz qui avait rassemblé plusieurs milliers de personnes, aux cris de «le vieil homme dehors !» et «démission du gouvernement !».

Le chef d’Etat avait alors décrété l’état d’urgence, à partir de ce 5 janvier et jusqu’au 19 janvier, dans la région pétrolifère de Mangystau et à Almaty. Un couvre-feu a été instauré de 23h à 7h. «Ne répondez pas aux provocations venant de l’étranger et de l’intérieur du pays. Ne répondez pas aux appels à prendre d’assaut les bâtiments officiels. C’est un crime pour lequel vous seriez puni», avait déclaré le chef de l’Etat âgé de 68 ans, qui gouverne le pays depuis 2019. Kassym-Jomart Tokaïev avait été choisi comme successeur par le dirigeant historique Noursoultan Nazarbaïev, 81 ans, qui a dirigé le Kazakhstan durant 30 ans à partir 1989.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Bénin

Bénin: l’Ouémé et le Plateau bénéficient bientôt de Systèmes d’Approvisionnement en Eau potable

Niger

Abdourahamane Tiani : « J’invite le peuple nigérien à apprendre à se pardonner et à oublier »

Monde

Offensive russe: 05 localités de Koursk de nouveau sous contrôle

Monde

France : un homme tué dans une fusillade sur l’autoroute A41

Bénin

Bénin: l’intégralité du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi

Monde

Le Japon déplore les nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis

Bénin

Bénin: les grandes décisions du conseil des ministres du mercredi 12 mars 2025

Algérie

La Russie soutient la décision de l’Algérie de relancer la lutte contre le colonialisme

Centrafrique

Le Président centrafricain se rapproche vers Paris à la veille de l’élection présidentielle

Niger

Niger : nouvelle attaque contre le pipeline Niger-Bénin en pleine crise de carburant