Le chanteur béninois Nikanor a confié dans une interview n’avoir jamais attaqué d’artistes et se dit victime de critiques injustifiées.
Ces dernières années, la carrière de Nikanor a connu une ascension fulgurante, rythmée de succès, mais aussi entachée par des polémiques, notamment avec des artistes du courant musical « Adjapiano ». Alors que des accusations ont fusé sur sa supposée arrogance ou son absence de soutien envers ses pairs, l’artiste a tenu à mettre les points sur les i.
« Est-ce qu’un jour on peut dire que Nikanor a attaqué quelqu’un ou a dit quelque chose de déplacé ? Jamais. », a réagi Hervé Jean François Ahehehinnou, alias Nikanor dans une interview accordée à Blue Life.
L’interprète du titre « Bizarre » affirme qu’il n’a jamais lancé la moindre pique à un autre artiste, et qu’au contraire, il a toujours choisi de se concentrer sur son art.
Une réputation attaquée sans fondement, selon lui
Le point de départ des tensions ? Un commentaire public selon lequel sa musique « n’a aucun héritage ». Une phrase qui l’a profondément surpris. « J’ai découvert ça comme tout le monde. J’étais chez moi, tranquille », raconte-t-il. Depuis, les interprétations ont fusé, alimentant les rumeurs et créant une image de lui qu’il réfute fermement.
Nikanor souligne qu’il ne répond jamais à la provocation et qu’il ne juge pas le travail de ses confrères. Il se dit souvent perçu à tort comme « égoïste ou orgueilleux » simplement parce qu’il choisit de rester discret. Pourtant, dit-il, il soutient activement ses pairs et souhaite le succès de toutes les tendances musicales béninoises.
Pour Nikanor, l’essentiel est ailleurs. L’artiste entend faire évoluer la musique béninoise. C’est fort de cela qu’il appelle ses collègues à sortir de leur zone de confort et à viser l’exportation des sons locaux.
« Ce que je souhaite, c’est que toutes les tendances musicales du Bénin puissent évoluer, marcher, s’exporter, aller loin », affirme-t-il. « Personnellement, moi, Hervé Jean François Ahehehinnou, je n’ai aucun problème avec un artiste. », a-t-il insisté avec fermeté.