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Explosions en Iran: Washington affirme que les États-Unis ne sont impliqués « en aucune façon »

103 personnes ont été tuées et plus de 211 blessées dans un attentat à la bombe perpétré mercredi près de la tombe de Qassem Soleimani en Iran. Les Etats-Unis ont jugé « absurde » les suggestions selon lesquelles les Etats-Unis ou Israël seraient impliqués dans les deux explosions. 

POLITIQUE
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Au moins 103 personnes ont été tuées et 141 autres ont été blessées dans une double explosion, mercredi 3 janvier, près de la tombe du général iranien Qassem Soleimani
Au moins 103 personnes ont été tuées et 141 autres ont été blessées dans une double explosion, mercredi 3 janvier, près de la tombe du général iranien Qassem Soleimani,
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Les Etats-Unis ont jugé « absurde » toute suggestion selon laquelle les Etats-Unis ou Israël seraient impliqués dans l’attentat perpétré mercredi en Iran près de la tombe de Qassem Soleimani, et assuré qu’aucun pays n’avait « intérêt à une escalade » dans la région. « Les Etats-Unis n’ont été impliqués en aucune façon. Toute affirmation contraire est absurde », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat Matthew Miller.

Il n’a pas précisé à qui il faisait référence, parlant simplement d’avoir vu « des allégations qui circulent » et indiqué ne pas disposer d’informations « indépendantes » sur l’attentat. « Nous n’avons aucune raison de croire qu’Israël est impliqué dans cette explosion », a-t-il ajouté en déplorant aussi les morts civiles.

« Un terroriste brutal »

Au moins 103 personnes ont été tuées et plus de 211 blessées dans cet attentat perpétré mercredi près de la tombe de Qassem Soleimani, architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient dont l’Iran commémore le quatrième anniversaire de la mort, ont rapporté des médias d’État. Interrogé par ailleurs sur l’élimination d’un haut responsable du Hamas au Liban, M. Miller a répondu que Saleh al-Arouri, était « un terroriste brutal ».

M. al-Arouri, numéro deux politique du Hamas, a été tué mardi par une frappe aérienne au cœur d’un fief du Hezbollah libanais soutenu par l’Iran, dans la banlieue de Beyrouth. « Il n’est dans l’intérêt de personne – ni d’aucun pays de la région, ni d’aucun pays du monde – de voir ce conflit s’envenimer davantage qu’il ne l’est déjà », a-t-il alors affirmé que chacun craint de voir le conflit entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza s’étendre à toute la région.

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