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Exploitation sexuelle opérée par les forces gabonaises de la Minusca, une première tête tombe

Alors que le contingent gabonais de la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique Minusca, a été exclu et renvoyé à la maison pour des pratiques graves, les sanctions ont commencé par tomber du côté de Libreville.

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Quelques semaines après que les militaires gabonais envoyés en Centrafrique dans le cadre de la Minusca, sont rentrés au Gabon après leur expulsion de ladite mission, les autorités du pays ont commencé à sanctionner. En effet, les casques bleus gabonais en république centrafricaines ont été accusés d’exploitation et d’abus sexuels sur des femmes centrafricaines. Après des mises en garde de l’ONU, le contingent a été simplement exclut de la mission et renvoyé à la maison.

En colère et très indigné par le comportement de ses hommes, le chef d’Etat-major des forces armées gabonaises, le général de division Yves Ditengou, avait promis des sanctions contre les militaires qui seront reconnus coupables. C’est dans cette optique que le ministre de la défense gabonaise Michaël Adamou, a ordonné jeudi, la suspension jusqu’à nouvel ordre du colonel Mbondo Landry de ses fonctions de directeur général adjoint des contres ingérences et de la sécurité militaire.

 Le colonel Mbondo Landry était en effet, engagé dans la mission de maintien de la paix en RCA (Minusca), où il assurait le poste de commandant du bataillon gabonais n°6. En tant que chef donc, il subit en premier les premiers coups de fouets en attendant les conclusions des enquêtes des Nations unies. Il va sans dire que cet épisode ne fait que commencer et que d’autres têtes tomberaient les jours à venir.

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