Elon Musk a démissionné de son poste de conseiller au sein du Département pour l’efficacité gouvernementale (DOGE), mis en place par l’administration Trump.
Le PDG de Tesla et SpaceX a officialisé son départ quelques jours avant le 28 mai, date limite au-delà de laquelle il aurait été contraint de se plier à des obligations de transparence et à un contrôle renforcé du Congrès. Ce départ intervient dans un contexte tendu : une panne massive a paralysé le réseau social X, propriété de Musk, le samedi 24 mai.
Sur son propre réseau, l’entrepreneur a justifié sa décision en invoquant la nécessité de se recentrer sur ses entreprises. « Retour au travail 24h/24, 7j/7, et à dormir dans les salles de conférences, les serveurs et les usines », a-t-il écrit, citant ses priorités du moment : X, xAI, Tesla et le prochain lancement de la fusée Starship.
Nommé il y a exactement 130 jours, Musk touchait à la durée maximale autorisée pour occuper une fonction gouvernementale sans passer par un processus de déclaration et de contrôle parlementaire. Ce retrait survient alors que Tesla traverse une période de turbulence. Les ventes reculent, affectées notamment par la polarisation politique autour de son dirigeant.
D’après le Wall Street Journal, le conseil d’administration du constructeur aurait même amorcé des recherches en vue de lui trouver un successeur, une information démentie par l’entreprise, sans vraiment convaincre.