Le mercredi 10 septembre, les députés espagnols ont rejeté un projet de loi visant la réduction du temps de travail hebdomadaire, l’une des promesses phares du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, qui gouverne sans majorité parlementaire. Présentée par la ministre du Travail Yolanda Díaz, figure du parti d’extrême gauche Sumar et alliée des socialistes, la réforme proposait d’abaisser la durée légale de la semaine de travail de 40 à 37,5 heures ; elle a été repoussée par 178 voix contre 170. Le texte, né d’un accord avec les deux principaux syndicats UGT et CCOO — qui avaient appelé à manifester devant le Parlement lors du vote — n’avait pas le soutien des organisations patronales, opposées à cette réduction.