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Dans un « monde au plus mal », le chef de l’ONU réclame une coalition mondiale pour surmonter les divisions

A l’ouverture du débat général de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies mardi à New York, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé en faveur d’une coalition mondiale pour surmonter les divisions d’un monde « en péril et paralysé ».

DIPLOMATIE
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« Notre monde est au plus mal. Les clivages s’accentuent. Les inégalités se creusent. Les difficultés s’étendent », a déclaré le chef de l’ONU, António Guterres, dans un discours devant les Etats membres réunis pour l’Assemblée Générale annuelle au siège des Nations Unies.

« Nous naviguons sur une mer agitée. Un hiver de mécontentement mondial se profile à l’horizon. Une crise du coût de la vie fait rage. La confiance s’effrite. Les inégalités explosent. La planète est en feu. Les gens souffrent – et les plus vulnérables sont les plus touchés. La Charte des Nations Unies et les idéaux qu’elle porte sont en péril », a-t-il ajouté, soutenant que dans ce contexte, la communauté internationale a « le devoir d’agir », mais qu’elle est bloquée par un énorme dysfonctionnement mondial.

Une coalition mondiale

António Guterres a rappelé que « la logique de coopération et de dialogue est la seule voie possible » : « Aucune puissance ou groupe ne peut mener la barque tout seul. Aucun grand problème mondial ne peut être résolu par une coalition de volontaires. Il nous faut une coalition mondiale ».

Selon le Secrétaire général, cette coalition mondiale doit de toute urgence surmonter ses divisions et agir de concert dans trois domaines.

Il s’agit, en premier lieu d’instaurer et maintenir la paix. Une grande partie de la planète continue d’avoir les yeux rivés sur l’invasion russe en Ukraine, mais il y a d’autres crises ailleurs, a-t-il dit, citant notamment l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Corne de l’Afrique, l’Éthiopie, Haïti, la Libye, l’Iraq, Israël et la Palestine, le Myanmar, le Sahel, et la Syrie.

« Dans un monde qui se déchire, nous devons créer des mécanismes de dialogue pour apaiser les divisions. C’est pourquoi j’ai esquissé les éléments d’un Nouvel Agenda pour la paix dans mon rapport sur ‘Notre Programme commun’ », a souligné le Secrétaire général. « Nous sommes résolus à tirer le meilleur de tous les outils diplomatiques de règlement pacifique des différends qui s’offrent à nous, comme le prévoit la Charte des Nations Unies : négociations, enquêtes, médiation, conciliation, arbitrage et règlement judiciaire ».

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