La FIFA a dévoilé sa liste des arbitres retenus pour officier les différentes rencontres de la phase finale de la Coupe du monde 2023. Et la commission des arbitres a désigné onze juges africaines, dont 4 centrales.
Après la Coupe du monde Qatar 2022 qui a connu le sacre de l’Argentine de Lionel Messi, tombeur de la France de Kylian Mbappé en finale, place à la version féminine de la grande messe planétaire. Le Mondial féminin aura en effet lieu du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. 107 arbitres venus des quatre coins du monde vont officier les différentes rencontres de cette compétition. La commission des arbitres de la FIFA a en effet sélectionnée 33 centrales, 55 arbitres assistants et 19 arbitres assistants vidéo pour le tournoi.
Cinq femmes de pays africains font partie des 55 arbitres assistantes. Il s’agit de la Zambienne, Diana Chikotesha, des Marocaines, Soukaina Hamdi et Fatiha Jermoum, de la Malienne, Fanta Koné, et de la Kényane, Mary Njoroge.
Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde féminine, la FIFA a sélectionné six femmes dont la Marocaine Adil Zourak, pour l’assistance vidéo à l’arbitrage.
Le continent sera également présent au niveau des arbitres principales avec quatre sifflets retenus pour la tâche. Il s’agit de la Rwandaise, Salma Mukansanga, la Togolaise, Vincentia Amédomé, la Marocaine, Bouchra Karboubi, et la Sud-Africaine, Akhona Zennith Makalima qui font partie des 33 arbitres de champ désignées par la FIFA.
«Notre sélection correspond tout simplement à ce qui se fait de mieux en matière d’arbitrage féminin dans le monde», a expliqué Pierluigi Collina, le président de la Commission des arbitres. Les 107 arbitres sélectionnés vont prendre part en janvier et février à des séminaires préparatoires à Doha. Elles vont également participer, à Montevideo, à des séances d’entraînement filmées et à «l’analyse d’extraits vidéos de situations de matchs réelles».