Lundi 19 mai 2025, sur sa page Facebook, le journaliste ivoirien Yacouba Doumbia a apporté une réponse détaillée à Jean Bonin, suite à la polémique sur les vols officiels et un prétendu partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris.
Selon Doumbia, la convention signée entre Corsair et les institutions ivoiriennes ne comporte aucune clause d’exclusivité. Il rappelle qu’une décision gouvernementale datant de 2018 impose aux officiels l’usage d’Air Côte d’Ivoire pour les vols domestiques et africains. « Aucun officiel ne prend Corsair pour se rendre en Afrique », affirme-t-il.
Le journaliste précise également qu’un deuxième appareil est attendu dans six mois. En attendant, les tarifs préférentiels proposés par Corsair pour les destinations européennes permettent, selon lui, de réduire les coûts, sans concurrencer Air Côte d’Ivoire, qui ne dessert pas l’Europe.
Doumbia insiste sur les règles établies : « La Présidence a fixé des barèmes pour les missions officielles en Côte d’Ivoire, en Afrique et en Europe. Si un officiel trouve cela insuffisant, il en assume le surcoût. » Il compare les offres tarifaires, soulignant que « Corsair est deux à trois fois moins cher qu’Air France en classe affaires ».
Sur le volet médical, il dément tout lien officiel avec l’Hôpital Américain de Paris. « Aucune mention de cet hôpital n’apparaît dans la convention. Corsair a simplement mis en place un partenariat privé pour faciliter les check-up, à la charge des intéressés », précise-t-il.
Il admet toutefois une erreur de communication : « La présidente du Sénat n’aurait pas dû évoquer ce point. » Il assure cependant que ce service reste optionnel, contrairement aux allégations de Jean Bonin.
Pour clore la controverse, Yacouba Doumbia propose un débat télévisé, tout en concluant : « Ce n’est pas partout qu’on peut avoir raison. »