Deux sœurs jumelles, Sadia et Sarata, de confession musulmane, ont dit « oui » à l’homme de leur vie, le seul et même homme. L’union a été célébrée, dans la grande mosquée de Karpala, un quartier très populaire de la périphérie-est de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Un fait, plus ou moins, courant, s’est produit, quelque part, à Ouagadougou, la capitale burkinabé. Il s’agit de deux sœurs jumelles, 24 ans, qui se sont mariées à l’homme de leur vie, c’est-à-dire qu’elles ont épousé le seul et même homme.
Selon les informations des médias locaux, ce fait n’est que la concrétisation d’un vœu, cher aux deux sœurs, celui de partager la vie d’un seul époux. Visiblement, ajoutent les sources, les deux familles ont, également, accordé leurs violons, à propos de la célébration des noces.
Comment ça a commencé ?
À en croire l’une des jumelles, Sadiaa, interrogée par le site local, dès le début, l’homme, qui a gagné leurs cœurs, était au courant de leur vœu, celui de passer le restant de leur vie, à côté du seul homme, et n’y avait pas trouvé d’inconvénient. « Il y a plus d’un an que Salam (l’époux, Ndlr) m’a croisée et m’a draguée. Je lui ai, aussitôt, fait savoir que nous étions deux jumelles et que nous voulions épouser un même homme. Il n’y a pas trouvé d’inconvénient », a-t-elle confié, avant de préciser qu’ils s’aiment (tous les trois, Ndlr).
L’autre jumelle, Sarata, explique : « C’est notre choix personnel. Nul ne nous a contraintes à prendre un même homme comme époux ». Selon cette dernière, leur famille et celle de leur mari leur ont donné leur bénédiction pour ce mariage à trois.
Des sources crédibles informent qu’au Burkina Faso, les mariages à trois sont acceptés par la religion musulmane, notamment. Cependant, celui des deux sœurs jumelles, qui s’accordent à vivre sous le même toit et avec le même homme, est une première.
Par ailleurs, même si les deux familles ont donné leur bénédiction à cette union, nul doute que ce mariage a créé la polémique, au sein de l’opinion publique.