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Bénin : la gestion du ministère de l’Énergie au ralenti inquiète les investisseurs

Depuis le départ de Samou Seïdou Adambi du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines en décembre dernier, l’administration semble tourner au ralenti, suscitant l’inquiétude croissante des investisseurs et opérateurs économiques, rapporte Africa Intelligence. À la tête de ce ministère stratégique depuis janvier 2025, Kègnidé Paulin Akponna peine à faire décoller son action, dans un contexte politique marqué par la prudence excessive vis-à-vis du chef de l’État, Patrice Talon.

POLITIQUE
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Kègnidé Paulin Akponna - ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines
Kègnidé Paulin Akponna - ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines PH: Présidence du Bénin
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Selon des informations rapportées par Africa Intelligence, cette inertie s’expliquerait en partie par le mandat informel confié par le président Talon à son nouveau ministre : examiner les dossiers de son prédécesseur dans l’objectif de nuire à ses ambitions politiques. Ancien ministre conseiller chargé des affaires économiques, Paulin Akponna aurait été chargé d’identifier tout élément compromettant susceptible de freiner l’ascension de Samou Adambi, potentiel candidat à la présidentielle de 2026 au sein du Bloc Républicain (BR).

L’arrivée de Paulin Akponna a marqué une rupture dans la dynamique administrative instaurée par Adambi, connu pour sa capacité à déléguer efficacement aux directeurs techniques du ministère. Ce mode de gestion avait permis une réactivité appréciée par les partenaires du secteur. Mais aujourd’hui, plusieurs projets stagnent, et de nombreuses firmes du secteur se plaignent, en coulisse, de la lenteur administrative et de l’absence de décisions claires.

Toujours selon le média français, dans certains cas, les opérateurs économiques en viennent à solliciter l’intervention de Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des Finances, afin de débloquer des dossiers urgents. Celui-ci n’hésite pas à user de son influence pour faire avancer certains projets restés en attente depuis plusieurs mois.

A en croire Africa Intelligence, cette situation révèle une atmosphère de tension latente au sein de l’administration, où la peur de déplaire au président semble freiner les initiatives. Et bien que la relation entre Talon et Adambi se soit récemment détendue, au point qu’un retour de ce dernier dans l’appareil d’État serait envisagé, l’effet d’attentisme continue de peser sur les secteurs de l’énergie, de l’eau et des mines.

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