Dans le cadre de sa politique de gestion intégrée des ressources en eau, notre pays vient de franchir une étape cruciale avec l’adoption officielle des Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) des bassins du Niger et de la Volta.
Cet engagement réaffirme la volonté nationale de garantir à tous un accès équitable et durable à l’eau, tant en quantité qu’en qualité.
La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), désormais approche de référence, vise à concilier les différents usages de l’eau — domestiques, agricoles, industriels et écologiques — dans une logique de développement durable.
Elle repose sur une planification cohérente, fondée sur les réalités locales des bassins hydrographiques et l’implication de l’ensemble des acteurs concernés.
Le SDAGE, en tant qu’outil stratégique de cette planification, permet de définir les grandes orientations, les objectifs de qualité et de quantité de l’eau, ainsi que les actions à mettre en œuvre sur le court, moyen et long terme.
Il s’agit d’un cadre de référence pour la coordination des interventions publiques et privées autour de la gestion des ressources en eau.
Les bassins du Niger et de la Volta, partagés entre plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, sont au cœur d’enjeux majeurs liés à l’eau : sécurité alimentaire, santé publique, préservation des écosystèmes, adaptation aux changements climatiques, etc.
L’adoption de leurs SDAGE respectifs marque une avancée significative dans la mise en œuvre concrète de la GIRE au niveau régional, et contribue également aux efforts de coopération transfrontalière dans la gestion des ressources partagées.
Cette initiative illustre l’engagement des autorités à promouvoir une gouvernance de l’eau participative, inclusive et fondée sur des données scientifiques. Elle ouvre également la voie à une mobilisation accrue des partenaires techniques et financiers autour de projets structurants pour les populations riveraines de ces bassins.
L’adoption des SDAGE des bassins du Niger et de la Volta n’est pas une finalité, mais bien un point de départ vers une mise en œuvre rigoureuse, suivie et évaluée, pour que l’eau reste un vecteur de développement, de paix et de résilience pour tous.