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Assimi Goà¯ta – Président de la transition au Mali: la Cédéao a commis une « erreur », selon Emmanuel Macron

La décision de la Cédéao de reconnaître le colonel Assimi Goïta comme le président du nouveau gouvernement de transition malien n’est pas du goût du président Emmanuel Macron. Il y voit y une « mauvaise jurisprudence » pour l’Afrique et une « erreur ».

POLITIQUE
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Lundi 7 juin, après son deuxième coup d’Etat en neuf mois, le colonel Assimi Goïta, 38 ans, passé du treillis de camouflage à l’uniforme d’apparat, a été officiellement investi président de la transition par la Cour suprême du Mali. Une décision approuvée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao).

Pour Emmanuel Macron, cette décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de reconnaître le colonel Assimi Goïta comme président de la transition au Mali, après un deuxième putsch, est une « mauvaise jurisprudence » pour l’Afrique et une « erreur ». « La décision que la Cédéao a prise de reconnaître un putschiste militaire, six mois après lui avoir refusé ce droit, crée une mauvaise jurisprudence pour les Africains eux-mêmes (…) pour la Cédéao elle-même et par le précédent que cela crée chez beaucoup de voisins », a indiqué Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse, annonçant la « fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure » et la mise en œuvre « d’une alliance internationale associant les États de la région ».

Après son investiture, le président-colonel Assimi Goïta a tenu à rassurer les partenaires internationaux, qui ont imposé des sanctions au Mali, en leur promettant que les délais de la transition seront respectés et que des élections justes et transparentes seront bien organisées. D’ailleurs, dans la foulée de l’investiture, Assimi Goïta s’est empressé de nommer son Premier ministre : Choguel Maïga. Tête pensante du M5-RFP, mouvement qui avait lutté contre le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est un civil, ce qu’attendait la communauté internationale.

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