Live logo
Live logo
spot_img
Accueil image/svg+xml News - Infos image/svg+xml Société image/svg+xml Ghana: un projet de loi prévoit jusqu'à  10 ans de prison pour les LGBT+ et leurs alliés

Ghana: un projet de loi prévoit jusqu’à  10 ans de prison pour les LGBT+ et leurs alliés

- Publicité-

Les députés ghanéens ont proposé un projet de loi qui punirait l’activisme LGBTQ+ dans le pays. Le projet de loi pourrait interdire les gadgets sexuels, les soins médicaux pour les personnes transgenres et le fait d’être un allié LGBT+.

Les députés ghanéens ont proposé un projet de loi qui punirait l’activisme entre personnes du même sexe et la défense des droits LGBTQ d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison. Sur la liste des infractions potentielles, on peut noter: organiser des camapgnes pour soutenir les minorités sexuelles, faire des dons à ces causes et poster des messages d’encouragement sur les médias sociaux.

Le projet de loi est devenu viral après avoir fait l’objet d’une fuite en ligne ce mois-ci, et les médias locaux ont cité le président du parlement ghanéen, Alban Bagbin, comparant les « activités » LGBTQ à une autre pandémie. La proposition de ce nouveau projet de loi est liée à l’augmentation récente des activités de plaidoyer et d’activisme en faveur des LGBTQ+ au Ghana. Ce projet de loi, une fois adopté, rendra impossible tout soutien ou toute campagne en faveur des droits des LGBTQ+ sur les plateformes de médias sociaux.

« L’homosexualité n’est pas un droit humain. C’est une préférence sexuelle ».

Le projet de loi est intitulé « Proper Human Sexual Rights and Ghanaian Family Values Bill » et compte 36 pages. Le journal The Guardian a décrit la mesure proposée comme « l’une des lois anti-gay les plus draconiennes et les plus radicales proposées dans le monde. »

Le projet de loi est défendu par le parlementaire Sam Nartey George, et sept autres élus. Le député du Congrès national démocratique (NDC) de la circonscription de Ningo-Prampram est réputé pour ses positions clairement LGBTphobes. Il a d’ailleurs assimilé l’homosexualité à une « perversion ». Dans un post publié sur Twitter, le député a assuré « faire passer ce projet de loi », au motif que « l’homosexualité n’est pas un droit humain. C’est une préférence sexuelle ». Et lorsque des diplomates étrangers ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis d’un texte aussi répressif et discriminatoire, Sam Nartey George a rappelé l’article 41 de la Convention de Vienne, qui dispose que les diplomates étrangers sont tenus de « respecter les lois et règlements de l’État accréditaire » et « de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet État ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
spot_img
Bénin

Marché régional des titres: le Togo continue sur sa lancée et franchit la barre des 230 milliards FCFA levés

Bénin

Guerre en Ukraine: un avion de chasse russe de dernière génération abattu

Bénin

Bénin: un homme poursuivi en justice pour avoir tenté d’acheter des restes humains

Bénin

Mali: le groupe paramilitaire russe Wagner annonce la fin de sa mission

Bénin

Bénin: poursuivi pour tentative de vente de sa sœur, un jeune homme risque 3 ans de prison

Bénin

Bénin – Transparence dans la finance publique: l’Assemblée nationale et la Cour des comptes unissent leurs forces

Bénin

Bénin – Fête de la Tabaski: le gouvernement communie avec les fidèles musulmans

Bénin

« Pour l’instant, ma priorité n’est pas le parrainage, c’est la vision », Daniel Edah

Bénin

Bénin: un réseau de vol de motos démantelé à Lokossa

Bénin

Bénin: Romuald Irotori s’installe officiellement comme le nouveau SG de la cour constitutionnelle